Rassure-moi

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Bonjour!!!

J'ai des contrôles et des travaux à faire, je deviens dingue. Je n'ai pas corrigé ce chapitre, avertissez-moi si je dois impérativement corriger quelque chose.

P.S: N'y aurait-il pas un(e) de vous qui voudrait avoir droit aux chapitres à l'avance et même cela pour mes autres histoires? Si oui, écrivez-moi, je cherche des correcteurs. 
Bizzzz

©️arrie😘😘

C'était à mon tour de lui rendre visite et j'avais peur de le voir, car je savais que cette image de lui restera à jamais dans ma tête. Tout de lui laissait des traces en moi et ce n'était pas nécessairement positive, malheureusement.

La main tremblotante, je tournai la poignée de la porte de soin palliatifs avec l'impression de remonter le temps. J'avalai difficilement ma salive, allai parler à l'infirmière de garde pour avoir accès à la chambre de Jaaziel. Elle me parla quelques instants, me donna quelques consignes en cas de malaise de la part de cet arrogant brésilien, mais le plus important qu'elle m'eut dit était au sujet de ses autres problèmes de santé.

- Il est présentement sous une forte fièvre durant le temps que vous resterez avec lui, pensez à humidifier sa serviette, me dit-elle en ouvrant complètement la porte coulissante.

- D'accord, merci, remerciai-je l'infirmière en souriant.

Elle me laissa et enfin je me permis de tourner le regard vers Jaaziel.

Il avait plusieurs moniteurs proche de lui, mais ce qui captait le plus mon attention était le tube rougie de son sang et la machine le maintenant en vie.

Si on le débranchait, il mourrait et ce fut à ce moment-là que tout ce qui se passait sembla être monté à mon cerveau.

Il ne m'insultait pas. Il ne pouvait pas le faire. Il était mourant, sa vie ne tenait qu'à un fil. Jaaziel allait peut-être mourir et me laisser. Je ne le voulais pas. J'avais déjà perdu mon père, j'avais déjà souffert de la perte d'un être un cher, je ne le souhaitais pas pour Adrianna ni Ibrahim.

Non, je ne supporterais pas sa mort. Je ne veux pas qu'il meurt. Il avait acheté mon temps, il m'avait offert de m'aider, il était horrible, mais je m'étais attachée à son horrible personnalité.

Non.

Le coeur en pleurs, je franchis les pas me séparant de lui et embrassai son front.

- Je préfère quand tu m'insultes, alors ouvre les yeux, d'accord ? J'ai besoin que tu sois là, murmurai-je avant de voir une goutte tomber sur sa joue.

Surprise, je m'essuyai rapidement les yeux avant d'en faire autant pour sa joue. Mais au lieu de m'arrêter, je me mis à la caresser du pouce.

- Franchement, tu... je regardai les moniteurs avant de continuer, tu es cruel, Jaaziel. Quand tu vas bien, tu passes ton temps à me briser le coeur, à me faire douter de ma personne, de ma capacité et quand tu es malade, tu me donne l'impression d'être moi aussi malade.

Je pris sa main et l'emmenai à ma bouche pour y déposer un baiser.

- Je t'embrasse les mains et je ne sais même pas pourquoi. C'est n'importe quoi. Tu me la mets à l'envers. Que veux-tu de moi ? Pourquoi faut-il que tu souffres ? Pourquoi est-ce que je pleure pour toi alors que je n'en ai rien à foutre de toi en temps normal ? Jaaziel, ouvre les yeux, dis-je d'une petite voix reniflant toujours.

Loco d'elle(s)✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant