Episode 16 : Retour au bercail

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- [Simon] : Oncle Robert ! Maman ! Ouvrez !!


- [Viviane] : ... Simon ?! Simon !!


- [Simon] : Maman !!


- [Viviane] : Mon fils !! Mais tu es bien vivant ! Oh je suis tellement heureuse !!


- [Simon] : Où est oncle Robert ??


- [Viviane] : Il... il m'avait dit que tu étais mort ! Il voulait que l'on parte de Bakia, loin au sud-est, loin de la guerre ! J'ai refusé de le suivre car je voulais retourner à Blygh... y finir ma vie avec ce qui me restait de toi et de ton père... mais tu es en vie !!


- [Simon] : Alors... il disait vrai... il ne veut vraiment plus de moi comme neveu...


- [Viviane] : Quel enfoiré ! Il m'a menti !! Comment a-t-il pu me faire ça ?! NOUS faire ça ?!!


- [Simon] : Maman... Je suis devenu un vrai soldat ! J'ai parlé avec le roi Samuel ! Avec le roi Lerunor !! Et si tout se passe bien, je deviendrai chevalier et on sera anoblis !


- [Viviane] : Que... qu'est-ce que tu racontes ??


Soudain, un énorme bourdonnement résonna dans toute la cité. Le cor du château, signe que la ville est attaquée !


- [Simon] : Le cor !... Maman ! Il faut que tu ailles à Nouvelle-Azur au plus vite !


- [Viviane] : Bakia menacée ?! Mais la guerre est si loin à l'ouest ! C'est absurde !! Et puis que vais-je faire à Nouvelle-Azur ??


- [Simon] : Prends cette bourse et ce papier, c'est le laisser-passer pour ma mission ! Quand tu seras à Nouvelle-Azur, montre le à un garde royal en disant que tu es la mère du soldat Dicajotta. Il te conduira au roi Lerunor et à un petit orphelin du nom de Frederik. Dis leur que je reviendrai lorsque Kyle Vorus sera mort !


- [Viviane] : Simon ! Je ne comprend rien à ce que tu me racontes !!


- [Simon] : Ne te pose pas de questions maman ! Fonce à Nouvelle-Azur tant qu'il en est encore temps ! Prend les objets de valeurs au cas où Bakia tomberait !


- [Viviane] : Je.. D'accord, mais tu me devras de sérieuses explications Simon !!


Alors que sa mère se prépara à partir, Simon détala vers la porte ouest de la ville et y trouva le commandant Julius, visiblement essoufflé par une longue course à pied.


- [Commandant Julius] : Hhh...oof... Ah.. Voila le petit protégé de Fergusson... Tu disais vrai, visiblement...


- [Simon] : Ils sont à nos portes ?! Déjà ?!


- [Commandant Julius] : Ouais, nos éclaireurs ont tout juste eu le temps de les repérer pour qu'on puisse refermer les grilles à temps, sinon on serait déjà débordés.


- [Simon] : Que faire alors ?


- [Commandant Julius] : Des renforts arriveront demain, de Nouvelle-Azur à ce que j'ai entendu. D'ici là, on tient le siège. Ils sont 2 fois plus nombreux que la garde de la ville alors on a pas le choix, il faut jouer la défense en attendant une aide extérieure.


- [Viviane] : Simon !!


- [Simon] : Maman ?! Que fais-tu encore ici ??


- [Viviane] : Les portes étaient déjà fermées quand j'ai voulu sortir ! Que se passe-t-il à la fin ??


- [Commandant Julius] : Mes hommages, madame. Sans votre fils, nous serions déjà tous morts à l'heure qu'il est !


- [Simon] : Merci, j'en oublierais presque que vous avez failli me faire passer en cour martiale, commandant !


- [Commandant Julius] : Comment pouvais-je savoir que votre récit était vrai ? Et puis vous avez cette manie de vous opposer à l'autorité digne des déserteurs auxquels j'ai souvent affaire...


- [Viviane] : Simon ! Je veux des réponses !!


- [Simon] : Je te raconterai tout à la maison, maman. Nous sommes bloqués à Bakia jusqu'à demain, on a donc tout notre temps pour ça.


- [Commandant Julius] : Allez-y, y a pas grand chose à faire ici en attendant. Reposez-vous bien, nous devrons sans doute nous préparer à une grosse bataille demain...

L'épopée de Simon de BakiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant