Chapitre 8

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- Mathieu... hé, ça va ? Raaaaaa il bouge plus !!! S'impatiente Ethan

Nous nous sommes tous rapprochés de lui, le voyant inconscient, nous décidâmes de le relever mais un grognement de sa part se fit entendre, nous le déposons donc délicatement au sol. Ne sachant quoi faire, j'entrepris de vérifier ses blessures mais à l'instant où ma peau allait rentrer au contact de la sienne, quelqu'un me poussa en arrière, une personne nul autre que ma grand mère...

- Ne le touche pas Emma, c'est déjà de ta faute si il est dans cet état ! Il vient de recevoir une trop grande quantité d'énergie, et par ta faute il risque de mourir !

- Mais..., je pensais que... C'est toi qui m'a dis d'aller l'aider! Répondis-je paniqué

- Je t'ai dis d'utiliser tes pouvoirs pour les aider à se battre, pas pour le faire exploser ! M'hurla t'elle dessus.

Brusquement, elle me prit le bras pour venir me couper celui ci avec un bout de verre brisé provenant des fenêtres...

- Aïe, mais qu'est-ce que tu fais ? Ça fais mal !

Puis elle m'assèna une gifle avant de m'ordonner :

- Maintenant tu te tais Emma ! Répare ton erreur !

- Mais... comment ? Lui répondis-je les larmes aux yeux

- Fais le juste boire quelques gouttes de ton sang, étant donner que ces quatre là sont comme toi, des gardiens, son corps rejettera immédiatement le sang, et ton pouvoir y compris...

Et c'est ce que je fit, je plaça mon avant bras au dessus de son visage avant à venir presser la coupure qui fit couler plusieurs gouttes de liquide pourpre dans la bouche de Mathieu. Et ce qui se passa après fut bien plus violent que je ne l'imaginais ! Une puissance surhumaine sous formes de brise dorée sortie de sa bouche pour venir me frapper de plein fouet et m'éjecter à l'autre bout de ce qu'il reste du bureau... et contre toute attente, personne ne vint me voir ou prendre de mes nouvelles, au contraire, ils sont tous autour de Mathieu qui, comme ma grand mère l'avait dit, ses réveillé instantanément!

Plusieurs minutes passes avant que je ne me redresse, ils sont devant moi à bavarder et rigoler comme si je n'étais pas la... même si je ne les connais que depuis quelques jours, ce comportement ignorant me blesse et j'ignore pourquoi, je reste donc assise dans mon coin, la tête sur les genoux, à les regarder s'amuser. Mais d'un coup, Mathieu lève la tête et semble chercher quelque chose, quand il croisa mon regard, il s'arrêta, se leva pour enfin venir dans ma direction sous le regard étonné de tout le monde. Arrivé devant moi, il se stoppa, croisa les bras et s'exclama au moment ou ses joues prirent une teinte de rouge:

- Tes vraiment pas croyable, tu te mets toujours dans des situations débile et après tu restes dans ton coin, comme ça ?

Même si cela est difficile à comprendre, j'ai réussi à décrypter le message caché derrière ces rudes paroles. Il n'aurait pas pu le dire tout simplement? Ha c'est vrai, j'avais oubliée que Monsieur-je-ne-me-rabaisse-pas-à-répondre-juste-par-ce-que-je-suis-plus-puissant, ne se rabaissais justement pas à me parler correctement.
Il me tendit la main afin de m'aider à me relever tout en évitant de croiser mon regard mais cette fois non plus je ne me laisserais pas faire; je décide donc de me relever par mes propres moyens tout en prenant soins de pousser sa main violement.

- Un simple " Merci " aurait suffi, idiot ! Lui lançais-je, blessée, avant de partir.

 **********

Je suis donc assise, à nouveau seule, dans ma chambre;

- Donc si je récapitule, en une journée, j'ai appris que j'étais une sorte de protectrice des bestioles de la forêt, que j'ai des super pouvoirs magiques, que la puissance et les pouvoirs des autres boulets dépendent de moi, que ma grand-mère préfère quatre parfait inconnus à sa petite fille... quoi d'autre déjà ? Ha oui, J'AI FAILLI TUER UN GARÇON !!! Bref, une journée comme toute les autres...

Je suis tellement excédée et je l'avoue un peu effrayée de toutes ces histoires que je fond en larmes, chose que je ne fais pas souvent, je décidé donc alors, sur un coup de tête, de retrouver cet endroit !

Quand j'étais petite et que je vivais ici, étant donnée que je ne pouvais pas sortir de la maison, j'avais trouvée un moyen de m'évader temporairement, c'est simple mais assez dangereux à la fois, enfant, j'ai passée des nuits entières à fabriquer un escalier permettant de monter sur le toit, la maison est assez haute, trois étages c'est beaucoup, et je ne suis qu'au premier étage mais quand on est la haut, on ne pense plus à rien et actuellement, c'est ce qu'il me faut !

J'accoure donc près de ma fenêtre, derrière les épaisses tiges de liane... elle est la, ma vielle échelle ! Je la sort doucement de sa cachette afin de n'alerter personne, la place dans l'emplacement prévue à cet effet et me faufile discrètement sur le toit... j'avais raison, rien n'a changer, même si ma vie n'est plus que l'ombre d'elle même, j'ai toujours cet endroit et personne ne pourras jamais me le retirer!
Une légère brise vint faire voler mes cheveux au vent et pour éviter de tomber, je me recule afin de m'agripper à la cheminée... A ce moment précis, on pourrait croire que tout va bien dans le meilleur des monde; mais je sais qu'une fois descendue, tout redeviendra comme avant. Le soleil de couche, déjà ? Le temps passe beaucoup trop vite à mon goût, 16 ans, c'est trop, il y a trop de choses à faire sur terre et en 16 ans je n'ai pas réussie à faire le centième de celles-ci.
C'est étrange, mais j'ai comme l'impression que l'on m'espionne, c'est bizarre, je suis seule sur le toit, je me retourne une fois, deux fois, personne ! Je le redis, bizarre... mais mes soupçons se confirment lors ce qu'une sorte de petite pierre vint frapper mon visage. Je m'empresse de regarder d'où vient le projectile improviser pour apercevoir un Monsieur tête de lard en personne, trois étages plus bas!

- Nan mais tu vas pas me lâcher toi, hein ? Lui criais-je depuis la toiture

- Je te rappelle que la maladroite ici c'est toi alors descend avant de tomber !

- Pas envie, Lui dis-je en lui tirant la langue.

Puis une nouvelle voix se fit entendre, une voix que je connais plus que bien, ma grand-mère !

- Mathieu, que fais tu dehors ? Il fait froid, rentre !
Ha oui, tu n'aurais pas vu Emma à tout hasard ? Cette gamine n'est pas dans sa chambre...

Il risqua un regard en ma direction et la seule chose qui me vint à l'idée, fut de supplier, en mimant, ce dernier de ne rien dire. Il rigola avant de répondre à ma grand-mère...

GardiensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant