The black rebel (La rebelle noire)

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Point de vue de Boris

Je frappai à la porte avant de rentrer. Lorsque Amyr entrait dans cette salle cela n'annonçais rien de bon. Lorsque je franchi la porte, Amyr était allongé sur le fauteuil l'ordinateur sur les genoux. Une lumière verte clignotait sur la porte de la chambre froide.

-Amyr, réveille-toi, qu'est-ce que tu fou putain. Tentais-je pour le réveiller.

Il n'avait pas osé faire ça ? Sur l'écran j'apercevais une jeune fille. Je me précipitais vers la porte et l'ouvrit. Lorsqu'elle vu la porte s'ouvrir elle leva la tête, elle était recroqueviller sur elle-même et elle tremblait de partout. Je couru vers elle et lui demandait si tout allait bien. Elle secoua la tête pour dire non. Je trouvais ma question ridicule. Cette fille était dans une chambre froide à moitié nue comment pourrait-elle aller bien.

Elle avait des yeux marron et un regard innocent. Elle avait l'air très fragile.

Je l'emmenais dans ma chambre et l'allongeait sur mon lit avant de la recouvrir d'un drap blanc pour la tenir au chaud. Je lui préparais une tisane et lui donnais des médicaments pour qu'elle aille mieux. Je la laissais dans ma chambre et rejoignit la salle ou j'avais laissé Amyr.

Il dormait toujours, une bouteille et un verre de whisky se tenait à terre à coter du fauteuil. Il s'était vraiment saoulé. Je le secouais sauvagement pour le réveiller.

-Mec réveille toi. Tentais-je

-Mmm, qu'est ce qui se passe. Finit-il par dire.

Je l'aidais à se relever difficilement et l'emmenait dans sa chambre. Qu'est ce qui l'avait pris pour faire ça? J'appelais une des servantes pour l'aider. Je quittais la chambre et allais au bureau de son père, celui qui était désormais mon patron.

J'ai commencé à être le bras droit du père d'Amyr il y a un an. On avait fait connaissance durant une mission qui avait mal tournée, j'étais un débutant dans ce genre de travail. On devait aller récupérer une cargaison et le père d'Amyr était présent. On devait rencontrer un homme très puissant et très dangereux. Ils nous avaient tendu une embuscade, il voulait juste voir Fréderic mort. On s'en était sorti tous les deux sain et sauf, lui avec une balle dans la jambe. Il avait perdu une partie de ses hommes et je lui avais sauvé la vie ce jour là.

Depuis ce jour je suis devenu sans bras droit et l'un de ses meilleurs hommes.

Je frappais à la porte et je l'entendis me dire d'entrer.

-qu'y a-t-il Boris?

-Ton fils amyr c'est carrément bourré en enfermant une fille dans la chambre froide. Elle était à deux doigts d'y passer. Commençais-je.

-Quoi ! Mais qu'est ce qui lui a pris. S'étonna-t-il, il se leva de sa chaise et s'avança vers moi.

-Je fais quoi? La fille est dans ma chambre et j'ai emmené Amyr dans sa chambre, une servante s'occupe de lui. Continuais-je

-Toi tu te charges de l'emmener dans sa chambre et tu restes avec elle le temps qu'elle aille mieux, Madjid t'indiqueras où elle se trouve. Moi je m'occupe d'Amyr. m'ordonna-t-il en s'avançant vers la porte à grande vitesse.

Je suivi ses pas et me dirigeais vers ma chambre, elle était toujours allongé sur le lit et elle n'avait toujours pas touché à sa tisane qui avait surement du refroidir. Elle était allongé dos a moi et n'avait pas remarqué ma présence. je contournait le lit jusqu'à lui faire face. Elle me regarda fixement lorsqu'elle me vit. Son regard était si perçant qu'on aurait dit qu'elle pouvait lire en moi.

-Ça va mieux, lui demandais-je.

Elle secoua la tête tout en gardant ses yeux rivés vers moi

-Tu peux me parler tu sais, je ne suis pas un monstre. La rassurais-je.

Elle me regardait choquer, comme si elle ne me croyait pas et sortit enfin quelques mots de sa bouche.

- Tu fais partie d'entre eux, donc je te considère comme-t-elle.

-Ne t'a ton jamais dit qu'il ne faut jamais juger les gens sans les connaître. Me défendis-je en plantant mon regard dans le siens. Mais tu as raison tu n'as pas tort sur ce coup là, mais n'oublie pas que je viens de te sauver la vie. Dis-je en lui souriant espérant lui faire changer d'avis.

-Merci pour m'avoir sauvé pour me ramener en enfer. dit-elle avec un léger sourire.

Elle se redressa pour s'assoir sur le lit face à moi. Elle me fixa pendant un moment et inhala avant d'entamer sa phrase.

-Tu dis que t'es pas comme eux c'est ça ? me demanda-t-elle

Je ne comprenais pas ou elle voulait en venir. J'hochais juste de la tête sans savoir vraiment quoi lui répondre.

-Donc, continua-t-elle, ça ne te dérange pas que je me lève, que je me dirige vers la porte. Explique-t-elle en reproduisant chacun de ses gestes, que j'avance vers cette porte, que j'ouvre cette porte.

Elle faisait tous ses mouvements en ne me quittant pas du regard, lorsqu'elle fut très proche de la porte je me levais à mon tour. Elle gardait ses yeux rivés sur moi. Lorsque je la vis posée sa main sur la poignée de la porte je compris ce qu'elle voulait faire et m'avançais à grand pas vers elle pour arrêter son geste. Elle essayait de s'en aller. Elle était maintenant dos à la porte face à moi, je vis son regard qui perdu une lueur d'espoir. Je ne savais pas ce que cette fille faisait ici mais tout ce que je savais c'est qu'elle n'était pas là pour son plein gré.

-Je ne peux pas te laisser faire ça ?

Je sentis s'en souffle se saccader, ses yeux devenaient de plus en plus humide, une larme coula sur sa joue puis une autre et encore une autre.

-j'avais raison... dit-elle entre deux sanglots....tu fais partie de l'un d'entre eux, et tu vas surement leur dire que j'ai voulu m'échapper....

Elle commença à me frapper tout en me criant dessus. Je reculais sous ses coups. Ses cris et ses larmes ne cessaient pas. Je la pris alors par ses deux bras pour arrêter son mouvement et pour la plaquer contre mon torse pour la calmer, cette fille avait vraiment l'air de souffrir. Je passais une main dans ses cheveux pour la réconforter, cette fille à beaucoup trop souffert , malheureusement je ne pouvais pas l'aider. Alors je me contentais juste de la réconforté sur le coup.

-ça va aller, ne pleure plus. Elle se décolla de mon torse et essuya ses larmes.

Elle était toujours à moitié nu couvert du drap, gêné par cette situation je lui proposais de se changer, je lui prêtais un t-shirt à moi et un jogging.

-Est ce que je pourrais prendre une douche stp ? me demande-t-elle.

Je lui répondis que oui et lui conduit à la salle de bain qui se trouvait dans ma chambre.