The black rebel (La rebelle noire)

8

La rose noir.

   J'entendais des voix au dessus de moi.

  –Son état s'améliore, dit une voix douce.

J'ouvris les yeux doucement et une lumière blanche me frappa au visage. J'étais allongée sur un lit d'hôpital. Le cauchemar continuait il n'avait pas pris fin. Je fixais le plafond plongé dans mes pensées.
     J'avais rêvé de mes parents. Dans ce rêve ils me disaient d'être forte. C'est comme si j'allais être confrontée à beaucoup de chose. Ma mère parlait comme si elle ne faisait plus partis de ce monde et m'avait laissé seule. Je retirait aussitôt cette pensé de ma tête. Ma mère était toujours là, rien ne lui étais arrivé et je la retrouverais.
    Je fis sortir de mes pensées par la voix douce d'une jeune femme.

–La patiente s'est réveillée docteur.

    Mon regard se tourna vers elle.
Elle était petite, habillée d'une tunique et un pantalon de couleur bleu. Elle était coiffé d'une queue de cheval. Le médecin lui écrivait sur son carnet et s'avança vers moi. Il avait à peu près dans la cinquantaine, des cheveux blanc et une corpulence généreuse.

–Mlle. Lamarthane vous êtes ici suite à une chute inconsciente dans une rivière après avoir été mordu par un serpent venimeux, dit-il.

Je me contentais de le regarder car j'avais un masque à oxygène et je n'avait pas très envie de parler.

–Par chance votre petit ami à pu réagir en temps et en heure, dit-il tandis qu'un sourire se dessinait sur ses lèvre.

     Je fronçai les sourcils à l'entente du mots "petit ami". À ce que je sache j'en avait pas. Mais ça ne pouvais qu'être Amyr pour inventer une chose pareil.  Si seulement tous cela n'était qu'un rêve. J'aurais préféré qu'il me laisse mourir dans cette rivière.

–Vous allez rester ici encore quelques jours et vous pourrez partir. Je vais annoncer à Amyr que vous vous êtes réveillée. dit-il en s'en allant.

    Dans quelques jours l'enfer allait rependre cour.
   Seul l'infirmière étais resté pour s'occuper de moi. Elle arrangeait les perfusions que l'on m'avait mise. Mon regard se retrouva à fixer le plafond de nouveau. J'entendais les bips des machines installée dans la chambre. Sortirais-je un jour de ce cauchemar?
    Je ne voulais recevoir la visite de personne, alors quand l'infirmière me demandait si j'en voulais, je secoua la tête pour lui dire que non.

–C'est dommages ils ont l'air très inquiet. dit-elle.

  Je lui jetai un regard, si seulement elle savais, elle n'aurait jamais dit cela. Mais pourquoi à t-elle dit " ils ont", il n'y avais que Amyr à ma connaissance. Je ne voulait pas trop y penser, j'avais mal à la tête juste de devoir penser à cet homme. Mon regard se dirigea de nouveau vers le plafond. Il n'y avais pas d'autre chose à regarder de la manière dans j'étais allongé. L'infirmière quitta la chambre et un silence  régna dans la pièce. Je pensait à tout ce qui s'était passé, aux souvenirs passé avec mes parents. Je me souvins de cette promenade au bord d'une rivière avec eux.

    Mes parents et moi se promenait au bord d'une rivière. Je n'avait que 6 ans, l'amour faisait partis de nos vie, tout allait bien. Je n'était pas encore une rebelle j'étais la petite fille gentille.
    On entendait les oiseau siffler, sentait le vent souffler, voyait les arbres et les feuilles danser. On voyait les papillons qui s'envolait, on entendait les insectes. On était au printemps, il faisait beau.
   Ma mère était vêtu d'une robe rose pastel. Mon père me tenait d'une main et ma mère de l'autre. Je lisais de la joie sur leurs visages.