Quand les premières feuilles mortes sont tombées sur le sol
Quand les flocons de neige ont recouvert la ville
Quand les derniers oiseaux ont repris leur envol
Quand les premiers bourgeons se sont faits plus fragilesJ'ai pensé à toi
À la première gorgée de bière
et aux suivantes
Chaque fois que j'ai fini un verreJ'ai pensé à toi
Assise à la fenêtre j'ai vu la vie défiler
Assise à la fenêtre je n'ai pas bougé
Toujours là, immobile
ne m'autorisant pas un seul battement de cilsJ'ai pensé à toi
Je t'ai revu marcher, je t'ai revu sourire
Je t'ai revu danser, j'ai entendu ton rire
J'ai mis les mains sur mes oreilles et j'ai fermé le yeux.J'ai pensé à toi
La douleur était trop vive
Et ma peine était trop lourde
Il fallait bien que je vive
Mais la peine était trop lourdeDepuis depuis
Depuis la neige s'en est allée
Et les bourgeons pointent le bout de leur nez
Les premiers oiseaux reviennent
Et je chante pour calmer ma peinePourtant je pense encore à toi
Mon amour est orphelin
Mais la douleur se fait moins vive
J'avance comme un pantin
Pourtant il faut bien que je viveJe pense encore à toi
Chaque minute, chaque seconde
Tu vois je pense encore à toi
Alors qu'avance le monde
VOUS LISEZ
L'écriture c'est le cœur qui éclate.
Historia Cortalaisse-toi mordre par l'envie d'écrire.