Psychose

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    Non, non ! oui peut être... enfin je ne sais pas, je ne sais plus !

    Un jardin

    Des fleurs

    Et...

    Ce sourire...

    Rien de plus beau.

    À cette pensée je respire, parce que je dois bien avouer, que pour une des rares fois... je suis sur que je l'ai aimé vraiment.

    Mais non, ça me reprend encore, je sais pas, je ne sais plus je vous dis !!! Rien ne me revient, j'ai tout oublier et j'ai tout choisis de taire !

    Mes mots disparaissent, mes phrases se désagrègent et ma pensée disparaît elle aussi, à la lueur du jour.

    Fin poète ? non juste, perdu.

    Son corps est étendu devant moi, et je ne sais pas, je ne sais plus.

    Mais je sais une chose, j'en suis sûr, ce fut un acte de conscience !

    Je vois ce que vous pensez, je lis le dégoût dans vos yeux, mais pensez-vous avoir fait mieux ? Ne serait-ce qu'une fois ?

    J'ai toujours un coup d'avance sur vos idées torturées, et méprisantes à l'égard de vous même !

    Et je le comprend très cher, j'ai parfois moi même bien du mal à ne pas me prendre pour un fou, mais je ne le suis pas. Pas plus que vous ne l'êtes !

    Je me rappelle encore d'elle, vivante. Je ne dis pas avec un coeur qui bat, non mais juste vivante.

    Elle fut l'une des choses, les plus rares et les plus précieuses qui m'ait été... *donnée d'avoir/posséder/voir*

    Beauté, beauté.. plus, ou peut être ou plus ou encore, beauté beauté, à quoi ressembles-tu ?

    Je n'ai jamais eu aucun sentiment à son égard, mais sa naïveté me sidérait. L'ai-je aimé, ne l'ai-je pas aimé ? La question que vous vous posez actuellement, mais aussi la seule à n'avoir aucun intérêt réel.

    Peut importe ?

    Oui peut importe !

    Elle fut ravissante à mes yeux, comme l'était toutes les personnes vivantes que j'ai croisées !

    Mais alors pourquoi la tuer aimerez-vous me demander doc ?

    Pour la même raison qui vous a poussé un jour à tuer votre fille.

    Bon oui d'accord, si vous voulez, si cela peut apaiser votre conscience, la laisser mourir. La même raison qui vous à poussé un jour à laisser mourir votre fille.

    Justement parce qu'elle était ravissante, vivante, et que la voir mourir lentement dévorée par la perte de ses moyens, la douleur, et la folie, était une vision qu'il ne m'était pas permis d'accepter.

    Parce qu'elles aussi, préféraient se voir vivantes.

    Et j'ai exaucé leur souhait en les empêchant de se voir à l'agonie.

    Mais vous Doc, qui me jugez comme la peste, savez, que vous et moi nous sommes pareilles.

    Je ne lui ai jamais parlé, à elle étendu par terre comme un belle fleur devant moi.

    Jamais.

    Et vous non plus, vous n'avez pas plus souvent, parlé a votre fille il me semble. Que disiez-vous déjà ? Pas le temps, c'est cela ? Combien d'être ne tueriez vous pas aujourd'hui pour avoir le loisir, le privilège, non, que dis-je, le luxe de pouvoir lui accorder ne serait-ce qu'un minute de plus, vivante. Vous l'auriez créé là, le temps. Vous l'auriez fabriqué de toute pièce.

    En cela, je vous surpasses cher doc, parce que moi, j'avais su trouver le temps, pour l'admirer elle, vivante.

    Alors oui, la regarder se vider de son sang dans les eaux si belles, de cette étang si profond est un crime.

    Mais qui punit... le hasard, quand il décide d'abattre ce genre d'atrocités, de... folie, sur les gens comme elle, Doc ?

    Ou est-ce vous, vous qui ne pouvez même pas avouer, avoir déjà, à mon instar, commis le même crime, *par amour*.

    Votre fille aussi, à eu cette plaie, au milieu du cerveau, et vous avez éteint la machine qui la maintenait en vie.

    Et moi j'ai simplement été... plus artistique.

    Je l'ai emmené au bord de cette étang, qu'elle aimait tant, et lui ai dit, au revoir, sans douleur, aucune.

    Alors voilà Doc, beauté, beauté, à quoi ressembles-tu ?

    (Texte inspiré du film Prémonition.)

Voilà un nouveau texte plein de doutes, de folies, de crimes et de mystère... À bientôt 😘

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