Recueil de Katsudeku (mais aussi plein d'autres)

Nouveau départ

Bonjour, bonjour !
Premier chapitre de ce recueil alors j'aimerais vous mettre dans le contexte de mon humeur. Disons que je n'étais pas très joyeuse... Je vous laisse découvrir tout ça.
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"Kacchan, c'est à toi que je m'adresse parce que je sais que tu vas être le premier à trouver cette lettre. Je pensais d'abord à te faire un petit mot pour te prévenir que j'étais appelé pour une mission de dernière minute avant de finalement écrire cette lettre. Ça fait maintenant quatre ans que nous sommes ensembles et hier, tu as eu le courage de me demander ma main. Cela va te paraître assez cliché mais j'avais été coupé de court et je ne ai pas su te répondre tout de suite. C'est sûrement la raison pour laquelle tu es parti si tôt ce matin et je m'en excuse d'avance. Ça va te paraître débile mais cette mission est dangereuse et j'ai peur de ne pas revenir cette fois-ci. Je t'entends déjà me dire que ce n'est pas la première fois et c'est juste. Tu pourras me le dire quand je rentrerais ce soir. Mais juste au cas où, j'aimerais tout te dire dès maintenant.
Tu te souviens du jour où je me suis fait bousculé par cette fille dans le métro ? Son Alter me permet maintenant de te dire ça: je suis enceint. Tu vas être papa, Kacchan. J'espère que tu étais déjà assis ! On pourra s'en réjouir ensemble si tu arrêtes de bouder d'ici-là. Le bébé n'a que trois mois mais son état est stable. D'après le médecin, cela va être assez simple. Il était fasciné par le fait qu'un homme ait un enfant. Pas méchamment mais juste curieux et intéressé par cette nouvelle branche que j'ouvrais grâce à ça dans l'anatomie du corps humain. Je voulais te faire la surprise mais c'était impossible de te parler vu que tu broyais du noir. Tout ça pour te dire que je suis prêt à me marier avec toi Kacchan. J'entends déjà ta mère et la mienne hurler de joie à l'idée d'avoir des petits - enfants. Avant de te laisser, tu m'as toujours demandé qu'elles avaient été les dernières paroles d'All Might et aujourd'hui, je veux bien te les dire :

J'ai fait ce que j'ai pu pour vaincre le mal. C'est à ton tour désormais. Garde espoir, j'ai vaincu le monde.

Cela m'avait tellement bouleversé que je ne pouvais même pas t'en parler mais je te remercie d'avoir été si patient avec moi durant cette période.
J'ai hâte de rentrer pour pouvoir te parler du bébé et du reste. Il va aussi falloir qu'on organise le mariage ! Oulala, rien que d'y penser, ça me donne le tournis !

À tout à l'heure <3
Deku"

Les derniers mots de la lettre achevés, le blond se retirait déjà vers les autres héros.

Dans sa tête, Katsuki se répétait de ne pas céder à toutes ses émotions mais il laissait quelques larmes s'échapper sans les en empêcher. Malgré toutes ses belles paroles contenues dans cette lettre, il ne pouvait s'empêcher de pleurer.

Deku n'était pas rentré et ne rentrerait jamais.

Il se trouvait dans un cimetière proche du lycée où ils avaient développés ce sentiment, l'amour, l'un pour l'autre. Au début, cela avait été compliqué mais finalement, il se complétait parfaitement. Tous les anciens seconde A étaient venus à la cérémonie, certains avaient même fait le déplacement exprès. C'était maintenant au tour d'Ochaco de parler. La voix remplie d'émotions, elle respirait plusieurs fois pour se calmer sans parvenir à un résultat concluant.

- Je me souviendrais toujours de ce jour, un lundi précisément, où il m'avait enfin dit ce qui le tracassait. "Je crois que je suis amoureux de Kacchan..." J'étais si heureuse pour lui ! J'avais aussi découvert pour son secret mais il m'avait supplié de ne pas t'en parler, Katsuki. "C'est une surprise".

Elle s'interrompait pour essuyer les larmes qui coulaient le long de ses joues roses.

- C'était mon ami, le meilleur que l'on puisse avoir. Il a toutes les qualités pour être un bon héro et je parle de lui au présent parce qu'il est toujours là pour moi.

La brunette désignait son coeur et sa tête.

- Les souvenirs sont les plus importants pour moi.

Puis, elle laissait sa place à Kirishima qui avait la mine très sombre. Ochaco alla se jeter au creux du cou de Iida pour pleurer tout son soûl. Le rouge finit par commencer son discours.

- À la base, je ne comptais même pas venir mais Denki m'y a obligé. Katsuki, mon pote, je n'arrive même plus à te regarder dans les yeux. Je ne supporterais pas ce regard. Je dois être la dernière personne que tu as envie de voir et ça se comprend. J'aurais dû... Je ne sais pas ! Si je l'avais attendu peut être... Peut être qu'il serait encore à tes côtés et qu'il serait rentré pour te dire à quel point il t'aime. Au lieu de ça, je l'ai laissé se faire tuer. Il était juste derrière moi et puis... Et puis...

Le rouge n'arrivait plus à continuer, la gorgé noué par le remord et la honte. Katsuki s'approchait de lui pour lui faire une accolade sincère cette fois.

- Arrête de dire n'importe quoi. Je ne t'en veux pas à toi mais au connard qui l'a tué. Fais moi plaisir et arrête de raconter de la merde.

Le rouge se mit à pleurer à chaudes larmes tout en répétant à quel point il était désolé. Inconsolable, c'était le mot. Il finit par rejoindre les bras de Denki pour pouvoir passer à l'étape la plus dure : les adieux.

Katsuki laissa sa mère y aller avec celle de Deku qui s'agrippait au bras de son amie. Il détournait le regard. Elle lui faisait bien trop penser à son amant en pleurant comme ça. Mituski dût la tirer loin de la tombe pour qu'elle laisse sa place au blond.

- Deku.

Il avait craqué. Il tombait à genoux devant la pierre tombale portant le nom de son fiancé. Toute la semaine, il s'était retenu pour essayer de garder une certaine contenance devant les gens mais il n'en pouvait plus. Il pleurait à n'en plus pouvoir, des hoquets le secouant fréquemment et hurlant des phrases déchirantes telles que "Ne me laisse pas", "Je t'aime", "Je t'interdis de crever". Il les répétait sans cesse, personne n'ayant le courage de l'arrêter.

Ce jour - là, Katsuki se fit une promesse qu'il respecterait quelques années plus tard : buter Shigaraki.

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Hey !
Je sais c'était vraiment triste pour commencer mais je dois vous expliquer que j'étais à un enterrement y'a pas longtemps et je l'ai écris sur le chemin du retour. Vous voyez un peu l'ambiance dans laquelle j'étais...
Tout ça pour vous dire qu'il faut en profiter tant que les gens autour de vous sont vivants. Comme dirait ma prof de religion, on meurt tous un jour, certains partent juste plus tôt.

Dépressif tout ça hein ?
Je promets de me rattraper dans un prochain chapitre tout meugnon plein de guimauve.
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