Blackout I (dernier TWS, explications à la fin)

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La mort laisse place à un peu de sympathie. Elle ne nous laisse pas souffrir trop longtemps. En revanche elle affecte ceux qui nous ont aimé. Vivre ou mourir c'est souffrir ou devenir la souffrance d'un autre.










G   A   M   E
O   V   E   R

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- Papaaaa, on va être en retard à l'école ! s'écrie un petit garçon en sautant sur ses pieds, impatient d'attendre son père adoptif.

Izuku Midoriya, 23 ans, le meilleur héros de sa génération mais pour son fils adoptif, c'était surtout quelqu'un d'assez tête en l'air et maladroit quand il jouait son rôle de papa. C'est bien pour cela qu'il l'adorait tout comme son autre père. Dire qu'il s'était senti à l'aise dès le début aurait été un mensonge. Il était très excité à l'idée de voir ses deux héros préférés au centre d'adoption et finalement, il n'avait pas dit un mot, trop gêné pour dire quoique ce soit. C'était intimidant un héros tout de même.

- Je suis prêt Aisa ! déclara le jeune père en souriant de toutes ses dents, sa cravate toujours aussi mal noué.

- C'est pas trop tôt, soupira son partenaire. Tu te maquilles ou quoi ? Une vraie femme...

Il s'approcha de l'homme aux taches de rousseurs pour refaire sa cravate faite à la va-vite.

- Kacchan ! s'écria le dénommé en gonflant les joues, la main de Aisa dans la sienne.

Tous les jeudis, ses papas accompagnaient le jeune garçon à l'école avant d'aller prendre leur poste à l'agence où ils travaillaient, histoire de passer un peu plus de temps ensemble dans leur petit cocon familial. C'était plutôt pas mal une famille dans l'ensemble.

- Dis Pa... commença Aisa en s'adressant à Katsuki. À l'école, on m'a dit que j'étais bizarre parce que je vous ressemble pas vraiment...

- Comment ça "bizarre" ? C'est eux les bizarres à se poser des questions débiles, répondit-il en frappant un caillou avec assez de force pour qu'il aille percuter un arbre. Si j'étais toi, je ne les écouterai pas après, tu fais comme tu veux, je ne suis pas toi. C'est bien pour ça qu'on se ressemble pas.

Le héros alla saccager les mèches noires de son fils avec son poing en le frottant énergiquement contre son crâne. Ce dernier sembla réfléchir avant de sourire et de le remercier, un peu plus sûr de lui et des idées qu'il défendait.

Arrivés devant le portail et le câlin du jour effectué, les deux partenaires s'en allèrent à l'agence Tokubetsuna, une agence chargée des affaires particulières demandant un niveau assez élevé en matière d'héroïsme. Une fois en costume, ils se retrouvèrent avec tous les héros de l'agence comme chaque jour afin de faire un rapport des missions et un bilan de la journée précédente. Une sorte de petite routine mais qui convenait parfaitement aux deux héros. L'un disait que les missions n'étaient jamais les mêmes et l'autre que tant qu'il pouvait frapper, ça lui allait.

- Équipe un, voici la mission: un criminel méconnu et recherché par les forces de l'ordre a été repéré par les caméras de sécurité d'une supérette. Il a été traqué par la suite jusqu'à cette adresse, étage numéro six. Vous effectuerez une descente et, si possible, aurez recours à une arrestation en bonne et due forme. Cependant, restez sur vos gardes, l'Alter du criminel est à ce jour inconnu. Des questions ? Non ? Alors allez-y ! ordonna l'ancien numéro un qui était officiellement à la retraite mais officieusement en activité grâce à ses liens avec la police et ses différents contacts à travers le monde.

Recueil de Katsudeku (mais aussi plein d'autres)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant