Sujet-1/2

32 4 2
                                    

Elle me regardai l'air étonné.
Et ça s'est passé très vite : ses yeux s'embuèrent de larmes, elle fut secouée de sanglots, tombait par terre et se tenait le visage de ses mains en répétant « je suis devenue folle ».
Me sentant mal face à la détresse de Johanna, je m'agenouilla près d'elle :
-Je suis désolé... je ne voulais pas te faire peur.
-T'es qui ?
- Ian
- Pourquoi je ne suis pas morte ? Réussit-elle dire entre deux sanglots.
- Parce que t'es capacités prouvent que tu es faite pour devenir une protectrice.
- Protectrice ? De quoi ?
- Du monde.
- Je ne comprend pas...
- C'est pourtant simple.

Devant son incompréhension, je me dit qu'il fallait que je lui montre ses pouvoirs.

- Donne moi ta main.
- Non.
- Si
- D'accord
Elle me tendit la main. Je murmurai l'incantation. Une lumière bleutée apparue dans sa paume.
Nous restâmes quelque instant ainsi.
Puis elle ouvrit la bouche, comme si elle allait dire quelque chose d'important, mais aucun son n'en sorti.
Elle réfléchissait à ses paroles. Puis enfin, elle dit :
- Est-ce commun au protecteurs de mourir ? Enfin je veut dire mourir et survivre.
- Je ne sais pas.
- Combien y en a-t-il ?
- Je ne connais que mon mentor, toi et moi. Mais il y en a sûrement d'autres.
- Es tu mort ?
- Je ne comprend pas.
- Est ce que ça s'est passé comme moi ? Tu es mort puis tu es arrivé ici ?
- Oui.
Elle se tu. Moi aussi.

————
J'hésitai a lui demander les circonstances de sa mort. Sûrement étais-ce un souvenir douloureux. Nous étions tout deux toujours accroupis à regarder l'étrange lumière bleue qui émanait de ma paume. Comme il y avait un blanc dans la discutions, je lui demandai son âge. Il avait deux ans de plus que moi. À ses côtés je me sentais rassurée. Puis il dit :
- Je pensais que tu m'en demanderai plus sur ma forme canine.
- Pardon ?
- Tu sais, le renard ?
- Ah oui, j'avais oublié.
- D'accord.
- En quoi je me transforme ?
- Je ne sais pas. Mais je peut te le dire. Il suffit que je regarde ta pupille.
Je tournai la tête vers lui et le regardai dans les yeux.
- Un faucon. Dit-il dans un presque murmure.
- Merci.
- De quoi ?
- De me l'avoir dit.
- D'accord...
Il étais sans doute mal à l'aise car il ne parlais presque pas. La lumière dans ma paume s'était éteinte.
- Comment tu fait pour te transformer ?
- Chaque chose en son temps, d'abord viens avec moi.
Ian fit un geste de la main et l'endroit disparu. À la place nous étions dans une toute petit pièce au murs en brique rouge et qui était éclairée par une ampoule qui était tristement accrochée au plafond par un fil fragile et qui comportait un lit, un petit bureau et une unique porte.
- Tu logera ici, le temps que mon mentor approuve t'a venue ici

ProtectorsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant