Protectors

La sortie

Cela faisait environs vingts minutes que nous marchions sans savoir où aller avec Ian. En effet, après avoir été découvert, les Protecteurs avait fait disparaître le monde. A la place, une lueur blanche nous entouraient. Seul la base était bien visible.
Nous ne disions mots, chacun plongés au plus profond de nos pensées. Apparement, Abraham avais ensorcelé la sœur de Ian afin qu'elle le tue et l'envoie ainsi dans ce monde. Si l'on suivait la logique, Ian avait ensorcelé certaines personnes de mon entourage afin qu'elle fassent pression sur moi. Dans ce cas, je marchais avec mon tueur. Je m'arrêta net. Ian sursauta :
- Qu'est ce qu'il y a ?
- C'est toi qui m'a tuée ?
- Johanna...
- C'est toi ?!
- Non. Je pense que c'est Abraham. Je lui ai parlé de toi. De tes capacités. Et un jour il m'a annoncé que je devais te trouver, que tu allais mourir. Je te jure que je ne connaissait pas ses méthodes !
Malgré ses explications, je ne voulais plus lui tenir compagnie. Je décidai que j'allais voler, suivre le chemin dans le ciel.
- Johanna !
Je voulais rester seule.
Ian l'avait compris apparement, car il se transformât lui aussi.
Je retournais dans mes pensées, divaguais à travers celle ci, me perdant dans cet océan de mots, phrases, lettres et chiffres qui n'avaient aucun lien direct entre eux. Plus j'y pensais, plus je le disais que nous étions des êtres fragiles, Ian et moi. Nous étions des Apprentis, tiraillés entre plusieurs sentiments contradictoires. Et puis, nos formes animales n'avait rien de spécial, nous étions de petits animaux. Un renard et un faucon. L'un rouge feu et l'autre bleu roi. Plus j'y pensais plus je me disais que nous devrions peut être accepter notre condition. Revenir à la vie était impossible. Je distinguai maintenant distinctement la base, nous de tardions pas à arriver.
Une fois là bas, nous devions trouver la sortie, enfin, si elle existe.
Notre premier réflexe fut de commencer à chercher par la salle blanche, par laquelle nous étions arrivés.
Hormis une porte dissimulée qui menait au reste de la base, nous ne trouvâmes rien.
Nous nous dirigèrent vers la cour afin de voir ce que nous pourrions y trouver.
Mais à peine arrivés, les Protecteurs nous entourait. Ils étaient toujours tous les trois, mais cette fois entourés de gardiens.
Anja murmurai quelques paroles à Herort et Abraham, puis dit :
- Gardiens ! Avec moi !
Tous nous encerclaient.
Nous étions coincés, sans doute voués à mourir, pour de bon cette fois.