Chapitre 7 : Un dîner presque parfait

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* SVP, Lisez la NDA à la fin : il y a un sondage.

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*

La sensation d'une main glacée à travers le fin tissus de sa chemisette tira Ellinanh de son sommeil.

Campée sur ses deux pieds et les yeux cernés, Ada tenait une petite lanterne près du visage de sa maîtresse.
Tentant d'enfouir celui ci le plus loin possible dans son oreiller, loin du bruit et de la lumière, Ellinanh râla.

_ Allez ! Debout ! Nous partons bientôt .

Poussant un cri étouffé par l'oreiller moelleux, Ellinanh se dessida enfin à sortir la tête de sa literie, tentant d'ouvrir les yeux.

_ Très bien ! Mais éloigne ça de moi... fit-elle, un vague signe de la main vers la source de lumière.

Ellinanh repoussa ses draps sur le côté, observant sur les murs les ombres mener une danse endiablé avec les lueurs du feu.

La grande chambre était à l'image du château des de Fillel : majestueuse. On aurait presque put croire que c'était la famille royale qui vivait ici. Même au palais de sa famille, Ellinanh savait que la décoration était plus légère et moins sulfureuse, bourgeoise.

Quarante cinq minutes plus tard, après une rapide toilette, des vêtements chauds sur le dos et des salutations à leurs hôtes, la troupe était de nouveau en route pour le nord.

_ N'empêche qu'hier soir, le repas était des plus... divertissant.

Se tournant vers sa servante, elle esquissa un fin sourire.

_ Sir Lharik m'a étonné. Il sait très bien cacher ses émotions visiblement.

D'un sourire complice, Ada continua.

_ Ça c'est sûre ! Qui résisterait ainsi aux beaux yeux...ou aux beaux balcon de lady Gilsa ?

Les deux jeunes femmes éclatèrent de rire, se remémorant la scène.

_ Et surtout, qui arriverait à ne pas rire en voyant Sir Gherli à ses pieds, les vénérant tel les égéries d'un Léviathan. Encore un peu et il les embrassait pour les faire briller !

Cette image arracha encore un fou rire à Ellinanh, qui se remémora la soirée d'hier. Des plus bizarre...

Flashback PDV d'Ellinanh

À travers les vitres dégoulinantes d'eau de la calèche, Adalys et moi ne parvenions à distinguer que de faibles lumières.
Dehors, la luminosité avait grandement baissé, devenant clarté sombre précèdant la nuit.

Ada parvint à apercevoir du mouvement près du fiacre. Des bruits de sabots et des cris d'hommes se firent de plus en plus proche tandis que la voiture s'arrêtait.

Comprenant que nous étions arrivés à destination, nous nous empressâmes de nous rhabiller chaudement. Avant d'ouvrir la porte du véhicule, je vérifiais que j'avais bien caché chacune de mes mèches cuivrés à l'intérieur de ma capuche, par précaution.
Je n'avais pas encore passée la frontière mais ici aussi -aussi éloigné que pouvait être Glëmon- ils n'avaient jamais vu de rousse. Autant éviter d'être le centre de l'attention ( même si je me doutais que je devrais me dévêtir une fois dans le château). Et puis, autant utilisé ma capuche pour éloigner la pluie de ma chevelure.

Dour ha TanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant