Au contact de sa peau - Miraculous Fanfiction

Chapitre 13

Point de vue Adrien

Elle s'est écroulée si soudainement que j'ai cru à un malaise. Elle est simplement épuisée à cause du combat, et mes questions n'ont fait que la fatiguer encore plus. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris... bien sûr qu'elle m'apprécie, sous mes deux formes, enfin, je pense... mais j'avais besoin qu'elle le dise, et maintenant qu'elle me le prouve.
C'est terrible. Nous avons toujours communiqués... comme par, la pensée. Que ce soit lors des combats ou en classe, les mots étaient inutiles. Mais là, j'avais besoin de ces mots. Besoin de les entendre. C'était peut être une erreur, mais j'avais besoin d'une preuve. Je ne sais pas quelle preuve j'attends exactement... mais une preuve suffisante pour être sûr qu'elle aime les deux moi.
D'un certain côté, je serais flatté qu'elle préfère Chat Noir, car il est le vrai moi. Le moi que je ne montre à personne, en le cachant sous les traits angéliques d'Adrien.
À personne sauf à Marinette. Et c'est là qu'est le problème.
Avec Mari, je me suis toujours sentis moi même, et bien dans ma peau. Comme avec Ladybug en fait... et étant donné qu'elles ne font qu'une... En fait, j'ai toujours été moi même avec elle.

Je sors de mes pensées quand je l'entends toussoter. Elle dort toujours. Et je la tiens toujours dans mes bras.
Je dois trouver un moyen de sortir d'ici.

-"Plagg ?"
Aucune réponse.

-"Plagg !"

Je vois mon kwami sortir de l'obscurité, il a de petits yeux et une démarche mal assurée. Oups, je l'ai réveillé.

-"Quoi ??"
-"On doit sortir d'ici"

Mon kwami a repris des forces et je me transforme immédiatement. Le kwami de Marinette se réfugie dans sa petite sacoche sans un mot .
J'active mon pouvoir et pose ma main sur un dès mur de l'immense container qui nous retenait prisonnier. Il s'effondre et laisse place la fraîcheur de la nuit. La nuit ??

Je prends Marinette dans mes bras et me propulse de toit en toit. Au bout de quelques minutes, j'arrive à l'entrée de la boulangerie des Dupain-Cheng.

Mon miraculous sonne, je vais me detransformer. Je contourne la boulangerie et me cache dans une petite ruelle à une dizaine de mètres.
Je me detransforme, Marinette, toujours dans mes bras.

Soudain mon téléphone se mît à sonner. Mince, quelle heure est-il ?? Je regarde l'écran d'accueil et écarquille les yeux. 22h. Il est 22h.

-"Allo ?"
-"Mon pote ! C'est la 15eme fois que j'essaye de t'appeler ! Tout va bien ? Où es-tu ?"
-"Woow du calme Nino ! Mon téléphone était éteint, désolé. Je suis dehors, oui tout va bien"
-"Ton paternel m'a appelé. Il était vénère mon pote... je lui ai dit que tu dormais chez moi. C'est pour la bonne cause j'imagine ?!"
-"Tu n'imagines même pas à quelle point ! Merci Nino"
-"Aucun soucis. Au fait, tu n'aurais pas vu Marinette ? Alya est hyper inquiète. Elle ne répond pas au tel"
-"..."

Après un long silence, j'entends Nino soupirer.

-"Adrien ?"
-"...oui ?"
-"T'es avec Marinette c'est ça ?"
-"..."

Pourquoi je n'arrive pas à lui dire oui, tout simplement. "Hey Nino, oui je suis avec Mari, on discute un peu. Tout va bien". Peut être parce que cela serait lui mentir. Marinette ne va pas bien, mais je veux m'occuper d'elle moi même.

-"Mec t'abuses"
-"Quoi ?"
-"Si tu l'aime tant que ça, dis lui. Arrêtez votre petit jeu. T'es fou d'elle, ça se voit Adrien. Tu l'observes h24, tu parles d'elle h24, et là, je sais pas où vous êtes, mais je t'en supplie dis moi que tu l'as pas suivie jusqu'à chez elle ?!"

J'ai un fou rire. Tout ce que dis Nino est vrai, et je m'en rends compte seulement maintenant. Je suis fou d'elle. Et je passe pour un fou furieux. Il a raison.

-"C'est pas drôle mec"
-"Nino, on discute, c'est tout. Et je ne l'ai pas suivi jusqu'à chez elle"
-"Je préfère ça"

Il eu un petit rire. C'est vraiment mon meilleur ami.

-"Bon je vous laisse mec"
-"Nino attends ! Dis à Alya d'appeler les parents de Mari... s'il te plaît"

Silence

-"ELLE DORT CHEZ TOI ?"
-"..."
-"MEC"
-"Seulement si elle le veut, sinon elle rentrera chez elle..."
-"Ahaha je sens la déception dans ta voix ! Bon je m'occupe de ça, t'inquiète !"
-"Merci Nino"
-"Toujours là pour mon meilleur pote"

Et sur un dernier rire, il raccrocha.