Cette fille marchais dans les rues depuis près de trois heures,sans s'arrêter un instant. Malgré ses pas assurés,on pouvait aisément comprendre qu'elle n'avait en réalité aucune réelle destination. On voyait à ses yeux fuyants qu'elle était perdue,qu'elle ne savait pas quoi faire,ni où aller. Plusieurs commerçants,ayant remarqués ses incessants va et viens,avaient protéger leurs devantures. Pourtant,cette fille au regard vague et fatigué ne faisait que passer. Dans les rues,devant les boutiques. Sous la pluie,emmitouflée dans plusieurs couches de vêtements,elle passait,inexorablement. Dans la vie des gens,aussi. Elle ne s'arrêtait jamais qu'un instant,avant de repartir. Sa fuite était toujours inévitable. Ses jambes semblaient avoir tout contrôle. Marchant ainsi,seule,hagarde et déterminée à la fois,elle pensait,tournaient et retournaient sans cesse les mêmes questions dans sa tête,rejouant mille fois les mêmes films de son passé. Elle ne cherchait rien,ne demandais rien,si bien qu'aucuns passants n'avais jamais entendu le son de sa voix brisée d'avoir trop pleurer. Elle se complaisait simplement dans cette solitude à la fois voulue et subie. Pourtant,elle n'avait pas toujours été seule. Autrefois,il y avait longtemps maintenant,elle avait connu un amour. L'Amour. Le dévastateur,celui qui rase tout et promets de vous reconstruire. Celui qui remets sur pieds puis vous achève brutalement,sans préavis. Elle avait souffert cette exquise morsure au cœur,cette miraculeuse plaie qui jamais ne guérie. Cette infection,elle l'avait sentie dans ses veines dès leur première rencontre,et elle ne l'avait plus quittée. C'était un cancer dont elle avait vécu chaque phases,dont elle avait ressentie chaque onces de douleur,et désormais chaque parcelles de son être en était tatouée. Après tout ce temps,elle en sentait encore l'odeur,ce parfum qu'à l'amour lorsqu'il vous quitte en claquant la porte,vous laissant seule,perdue. Son corps meurtri,à bout de souffle de ne plus respirer l'être aimé,semblait s'éteindre de jour en jour.
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Réveil
Short Story" Nos bras s'étaient retrouvés ce soir là,mais surtout nos cœurs. Nos sentiments. Dans ma tête,cela avait été semblable à une accalmie salvatrice. Tu m'avais empêcher de sombrer. J'avais besoin de te voir,de te sentir près de moi,après t'avoir perdu...
