Il s'agit d'une histoire de la fiction née qui relate la vie d'une communauté ancienne. Elle est régie par des règles de gouvernance hors du commun. Tout était comme d'habitude jusqu'à la mort du prétendant père de Hakeem. Ce qui déclenche une le c...
Les vieux étaient là, les vieilles enfilaient leurs tenues traditionnelles. C'était un jour pas comme les autres. Je n'avais que sept(7) ans mais on attendait déjà des responsabilités de ma part. Ce jour-là, tout le monde avait fait le déplacement pour voir l'héritier promis depuis plus de trois(3) semaines. On s'attendait peut être à une héritière étant donné que ma sœur était plus âgée que moi de plus de huit(8) ans. J'étais là, sale et mal habillé juste parce que je n'étais pas légalement héritier. Ma sœur adorée elle, oui. Ma mère adoptive misait gros sur la proclamation des ancêtres en faveur de ma sœur parce qu'elle y voyait un intérêt. Mon père avait toujours dit que je serai son héritier après sa mort quel que soit mon âge. Toute la famille était au courant.
Soudain les tambours ont commencé par raisonner, le principal chef de la communauté était déjà là en présence de ses femmes. Le moment de vérité était arrivé et je ne savais toujours pas la décision qu'allaient prendre les ancêtres. Ma sœur était toute contente parce qu'elle savait qu'on va lui léguer la faculté de prédilection des futurs morts. Du coût, le silence régnait et le bruit du vent sur les feuilles des arbres devint une mélodie appuyée par les chants des oiseaux. J'étais dans ma case avec l'oreille pointue vers les tambours et les griots. Le principal chef se mit debout et commence la marche vers « BOUBARRA ». Il s'agit du nom qu'on avait donné à la case dans laquelle mon père sera réveillé et dire aux ancêtres le nom de celui ou de celle qui sera le nouveau (ou la nouvelle) réveilleur des morts dans les tombeaux.
Mon père avait pour nom « ZASAKAYE ». Il s'agissait d'un métier noble qui confère une certaine priorité dans la communauté. Lorsqu'on enterrait un mort, mon père se rendait dans le tombeau avant qu'on ne le remplisse de sable pour demander au mort qui sera le prochain. C'est ainsi qu'un jour le mort lui avait dit que c'était lui qui devrait suivre sur la liste des dieux. Voilà comment mon père avait rendu l'âme.
On attendait tous la décision des ancêtres. L'heure était enfin arrivée. Le principal chef sorti de la BOUBARRA et se met au milieu de la grande cour et dit : «...... .».
Je vous retrouve très bientôt pour la suite de l'histoire du pays des « TITAZAKPI ».
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
