Enfin, des connaissances..

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Elles me faisaient très mal. Les cris durèrent pendant une bonne demi-heure. J'étais las de pleurer. Et soudain, elles ont cessé les cris. La vieille femme me relâcha enfin. Je n'avais même plus la force de courir. Je me suis évanoui et de mon réveil elles n'étaient plus là. Heureux de pouvoir profiter de ma liberté un tout petit peu, je retournai dans l'enceinte du village pour me baigner dans la rivière qui nous séparait des ZORRIGANDON. La rivière était calme et on n'entendait presque pas le bruit de l'eau qui coule. Au moment où j'étais en train d'enlever mes vêtements pour rentrer dans l'eau ; j'entendis « NON ». La voix qui me le disait venait de l'eau. J'ai fait comme je n'ai rien entendu et je continuais tranquillement à me déshabiller. Pensant que j'allais encore entendre cette voix, je me mis à me baigner dans la rivière. Dès que je me suis plongé dans l'eau je vus MONTI avec un sourire aux lèvres qui m'invitait à la rejoindre au fond de la rivière.

J'étais tellement doué en nage que je n'avais pas hésité. Au moment de l'attraper par le bras, je vus du sang qui sortait de son nez et de sa bouche. Je fonce l'attraper mais elle disparut. Je remontai à la surface de l'eau et qu'est-ce que je vois ? Je vois des ZORRES. Il s'agit des habitants de ZORRIGANDON. Moi un petit et seul TITAZ en pays des ZORRES. Au moment de me remettre à l'eau et revenir chez moi, ils m'attrapèrent. Ils avaient un visage déformé et ils étaient tellement laids. Il m'amena auprès de leur responsable. Avec des fouets et des chants de remerciement de leur dieu, ils me placèrent dans un trou profond entouré des cadavres et des os pourris. Il était impossible de s'échapper de ce trou et personne n'avait eu le courage d'essayer. Je tourne autour de moi et je vois deux de mes camarades TITAZ qui se moquaient de moi au village complètement desservis et misérables comme des fourmis écrasées par des pieds d'éléphant. Je leur demandai « Qu'est ce qui s'est passé ? Où est ma famille ? » Le plus grand qui se faisait appelé YORI commença par rire aux éclats. Je répétai la question une deuxième fois. Il continuait par rire. Le second du nom DRAZO me dit « Hakeem, tu étais où ? Toutes nos familles ont été massacrées par des ZORRES. Ta sœur est devenue la femme du responsable des ZORRES et la dernière fois que j'ai vu ta mère, on était sur le point de lui couper la tête. Alors comment es-tu arrivé là ? »

Je pris trente(30) minutes de silence pour digérer toutes ces nouvelles choquant et incroyables. Je ne savais pas s'il faut commencer par pleurer ou par penser à un moyen de sortir de ce trou. Je répondis à DRAZO que c'était long à expliquer et que c'était sans importance de savoir là où j'étais pendant tout ce temps. Je vous dis que depuis DRAZO me racontait tout ce qui s'était passé, notre cher YORI riait toujours. Je n'arrivais pas à comprendre . Donc je posai la question à DRAZO de savoir pourquoi depuis là, il ne fait que rire ? Il me dit que YORI s'est moqué du visage d'un petit ZORRE et ce dernier l'a condamné à rire éternellement. Or quand j'étais arrivé, il ne riait pas, il a fallu que je lui parle avant qu'il ne commence par rire aux éclats ? DRAZO me dit que c'est ainsi que le sort marche. Quand il croisera toute personne de laquelle il s'est moqué depuis sa naissance, il rira infiniment.

Je peux vous dire que c'était la seule chose qui m'a fait sourire depuis le début de tout cela. Il riait jusqu'à ce que le sommeil vienne le prendre mais il ne pouvait pas dormir. Il ne faisait que rire. La nuit tomba.

AU PAYS DES TITAZAKPIWhere stories live. Discover now