7 Chez les Sincères

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Après cette nuit, pleines de découvertes et de sentiments, je me réveille, le cerveau dans la brume, je panique. L'espace de quelques secondes, je ne me souviens plus où je suis, qui suis-je, ni même pourquoi je suis ici. Je ne peux plus respirer, la panique s'engouffre en moi. Je sufffoque, manque d'oxygène. J'essaie de retrouver mes moyens en vain, je ne trouve pas les réponses à mes questions. 

"TRIS ! hurle-t-il." 

Je me réveille en sursaut et me niche dans son torse, encore sous le choc. Je pleure, soulagée. 

"Nous devons partir, nous rendre, lâchai-je d'une voix presque solennelle.

-Je te demande pardon ? Qu'ont ils mis dans ta portion hier ? Tu nages en plein délire. On ne peux pas se risquer à sortir d'ici. C'est beaucoup trop risqué. me retorque-t-il.

-S'il te plait, considères ma remarque, si on se rend, on sera menés tout droit chez les érudits, pour trouver Jeanine, et juste avant, chez les sincères, on aura pu croiser Christina, et je l'aurai envoyé nous trouver une armée ! De pl..

-Essayons, je ne sais pas vraiment dans quoi tu m'embarques mais, allons y, il dit ça avec une mine déçue, je pense que, de toutes les solutions s'ouvrant à nous, c'est la plus réflechie. Je préfère etre honnête, je ne suis pas très chaud pour m'y lancer à tête baissée mais si je te disais non, tu y serais allée, sans me prevenir, sans mon accord, et si jamais tu venais à... sa voix se craque et il tente en vain détouffer un sanglot.

Je le prend dans mes bras, très impressionnée parce cet instant émtion, je ne l'ai jamais vu dans cet état, je passe mes doigts dans ses cheveux. 

"Je ne pars pas, je suis là. Je t'aime. Je sais que c'est fou tout ce qu'il se passe, tout me depasse et toi aussi, c'est normal que.." il coupe ma tirade avec un baiser fièvreux, chargé de désir et de passion.

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"Nous avons décidé de partir, nous lèverons le camps d'ici une heure, annonce-t-il calmement.

-Puis-je me permettre de vous demander où vous vous rendez ?

-Chez les sincère, nous rendre, repondai-je à Johanna."

Elle ne me répondait pas, regardait dans le vide, l'air de jauger chacune des options s'offrant à nous. 

"Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, vous risquez la mort, plus que si vous restiez ici...

-Nous risquons la mort partout, et attendre n'est pas une solution, cela ne fait que retarder le problème. Nous partons, merci beaucoup de votre accueil."

A ces mots, nous partons regrouper notre peu d'affaire, le minimum vital. Avec Tobias et Caleb, nous nous retrouvons à l'entrée de la faction. Je prends la main de Tobias et nous nous engageons quand Caleb nous interromps.

"Je ne veux pas partir, écoute, je ne suis pas autant dans le pétrin que vous. J'ai quelque chose nous permettant de communiquer si tu as besoin de me joindre, e te le confie, mais ne me force pas à vous accompagner là dedans.

-Je ne te pensais pas si couard Caleb. je lui balance ça, mais n'envenime pas plus car  je le comprends, j'attrape son objet, cela peut toujours être utile. 

-Béatrice essaie de....

-Je ne veux pas d'une de tes justifications, et c'est Tris."

A ces mots, nous partons. Je serre la main de Tobias, il me la serre en retour, c'est minime mais c'est un soutien. Nous marchons, tapis dans les bois, plusieurs heures durant jusqu'à ce que j'aperçoive les premiers sincères, parlant fort avec une assurance déconcertante.

"Nous devrions entrer, sans nous cacher. Je ne veux plus me cacher, je suis fatiguée de devoir me cacher à cause de ma divergence.

-C'est beaucoup trop risqué ! J'étais d'accord pour cela mais pas si ça tournais à une mission suicide à cause d'impulsivité.

- Et comment tu veux y entrer alors ?"

J'eus ma réponse lorsque quelqu'un m'attrape par le bras, une main ferme trop forte pour que je réponde, malgré tout je tente un coup de coude en vain. Tobias agis pour moi et il me lâche, nous nous pensons libre jusqu'à ce que une multitude de sincères nous encercle, je n'ai pas d'autre choix. Je m'avance, les mains sur le crane, Tobias à mes côtés, m'imitant. Des audacieux nous attrape, et nous mène jusque dans le hall de la faction, Eric nous attend, l'air satisfait me donnant envie de le frapper.

"Alors les pète-secs, trop lâche pour se planquer plus longtemps ? Vous vous êtes fatigués pour rien,  des audacieux étaient partis vous chercher, ils vous ont, enfin non, ils t'ont ramenés un cadeaux. ils finit sa phrase en fixant Tobias, je ne comprends pas de quoi il parle jusqu'à ce que 2 soldats ramène en Marcus à demi dans les vapes. La mâchoire de Tobias se tend, son regard se pose au sol et ses poings se serrent. 

-Arrêtes ça, c'est puéril, pour un ancien érudit, je te pensais plus réfléchi. 

-Descends d'un ton avec moi, on est ni ami, ni allié et je n'ai pas le cœur à la plaisanterie, de plus jusqu'à preuve du contraire je suis au commande pas toi. Maintenant, vous, emmenez les, dans une cellule, nous les jugerons plus tard, sauf si je décide de les exécuter avant. "

A ces mots, les soldats nous enferme dans une cellule, malgré mes protestations physiques et orales. Frustrée, j'envoie mon poing et toute ma rage valser dans le mur, le mur est taché de mon sang, mais n'a rien, je ne peux pas en dire autant de ma main. Tobias me regarde, avec des yeux, perdus, comme vides, il s'approche, essaye de m'étreindre, je le repousse, mais plus fort que moi, il me prend tout de même dans ses bras, je tente de me débattre puis accepte, et pleure, je pleure, parce que je suis épuisée, frustrée et en colère, en colère contre le monde entier mais surtout contre moi car en faisant ça, je nous ai peut être bien menés à la mort.

FourTris : La guerre DivergentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant