Les jours passaient, moi et Louis passions beaucoup de temps ensemble en train de préparer notre mouvement. Ironiquement pendant tout ça, je n'avais toujours pas de réponse favorable pour un simple stage.
Imaginez même un stage non rénuméré, les entreprises québécoises ne voulaient pas me donner une chance. Ça voulait en dire beaucoup après tout. En même temps ça faisait grandir en moi le besoin de mettre sur pied le mouvement. D'amener plusieurs gens à partir.
Une façon de montrer que nous refusons d'être juste des victimes du système.
Que le système nous utilise pour travailler au minimum des québécois de souche. Ce n'est pas à cause qu'on ne s'appelait pas Tremblay ou Tanguay qu'on n'avait pas les compétences, et même plus. Peut-être en réalisant qu'ils perdaient une jeune main d'oeuvre diplômés à la masse ça aurait pu les faire comprendre le problème existant.
C'était notre dernière carte en ce moment après tout.
Louis: On va être les pilliers de l'histoire.
La fierté dans son regard m'existait trop. Comment vous dire que j'étais complètement à lui en ce moment, et je passais tout mon temps avec lui. Très vite, je pris mes affaires pour venir m'installer avec lui dans son sous-sol.
Pour nous c'était une phase temporaire; car très prochainement on allait pouvoir s'installer en Ontario.
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LA RÉALITÉ AMÈRE
ChickLitJe m'appelle Bouchira Amir. J'ai 22 ans. Enfin j'étais étudiante en deuxième année en communication dont l'attente d'un stage pour poursuivre, prête à me trouver un emploi c'est la base. L'obtient du diplôme je le voyais comme la liberté. Ainsi j'a...
