Unhealthy love [Zouis] (terminée✔️)

Chapitre 38.

Point de vue de Louis

"Qu'est-ce que j'aurais dû entendre? Quelqu'un aurait dû entendre quelque chose, Louis ?"

"De quoi tu parles exactement?"

"Toi, de quoi tu parles, tu viens de dire quelque chose comme: " S'il nous a entendu, je suis officiellement dans de beaux draps." Ça veut dire quoi ? Il y a quelque chose que tu ne voudrais pas qu'on découvre ?"

Moi qui avais crû avoir murmurer, c'est raté.

"Je n'ai absolument rien à cacher, qu'est-ce qui te fait penser ça ?" Je dis, tout en faisant semblant de lire le journal que j'ai entre les mains.

"Si tu n'avais vraiment rien à cacher, tu n'aurais pas dit ça."

"Je n'aurais pas dit quoi ?"

"Que tu serais dans de beaux draps si quelqu'un venait à découvrir ce que tu tiens tant à protéger."

"Peut-être, mais à ce que je sache, ce que je tiens tant à protéger ne te concerne en aucun cas, Logan. Maintenant, si tu veux bien m'excuser, j'ai de la paperasse à ranger." Je dis en me levant, et en prenant ma tasse de café en mains.

"Tu n'as pas besoin de te vexer hein, relaxe."

"Je ne suis pas vexé, c'est simplement qu'il y a certaines choses qui ne te regardent pas."

"Oh ça va hein, tu ne fais pas parti de la CIA non plus." Il dit en roulant des yeux.

"Je dois y aller, un élève m'attend." Je mens, en regardant ma montre.

"À plus tard, bonne séance." Il dit en me disant au revoir de la main.

Je termine mon café, dépose ma tasse dans le lavabo et vais à mon bureau.
Logan est mon collègue, il est gentil, je l'aime bien mais faut pas pousser le bouchon trop loin non plus.
Mais il va falloir que je discute avec Zayn, maintenant quelqu'un nous soupçonne et c'est loin d'être bon signe.
J'entre dans mon bureau, je referme la porte et m'affale sur ma chaise de bureau.

Maintenant, Logan ne va plus me lâcher la grappe, génial.

Je ferme les yeux, je veux juste me reposer cinq minutes. Mais je les rouvre à peine quelques secondes plus tard à parce que quelqu'un tambourine contre ma porte.
Je me lève péniblement et vais ouvrir, Zayn se tient dans l'encadrement de la porte, tout sourire.

"Re-bonjour m'sieur."

"Tu tombes à pic, il faut qu'on discute, entre." Je dis en souriant le plus naturellement possible.

Son sourire disparaît en une demi seconde, son sourire est rapidement remplacé par de la peur.

"Qu'est-ce qu'il se passe m'sieur?"

"Vas t'asseoir et je vais t'expliquer, tu veux bien?" Il hoche positivement de la tête et va s'asseoir à sa place habituelle, je ferme la porte de mon bureau et imite ses mouvements.

"Vous voulez bien me dire ce qu'il se passe, au lieu de continuer à me sourire comme ça."

"Détends-toi, ce n'est pas la peine d'en avoir des maux de ventre."

"C'est ce que j'ai en ce moment alors dites-moi ce que vous avez à me dire s'il vous plaît." Il demande fermement.

Je ferme les yeux, prends une grande inspiration et les rouvre.

"Il va falloir qu'on soit beaucoup plus discret, parce que... certaines personnes dans le collège soupçonnent qu'il se passe quelque chose."

"Attendez, vous êtes pas clair... quelqu'un dans cet établissement nous soupçonne, c'est ça ?" Il demande en fronçant les sourcils.

"C'est ça."

"Ah... alors qu'est-ce qu'on fait?"

"Il va juste falloir être beaucoup plus discret."

"C'est pas comme si on s'embrassait devant toute l'école hein." Il répond en roulant des yeux.

"Je ne suis pas entrain de plaisanter, si- si on en vient à continuer, il faudra être d'autant plus discret dorénavant Zayn."

"Bon, je peux y aller ou vous avez d'autres leçons de morale à me faire ?" Il dit en se dirigeant vers la porte.

"J'ai l'impression que tu n'as pas compris ce que je viens de dire."

"Ce n'est qu'une impression, parce que j'ai parfaitement compris. On doit être plus discret sinon on aura le FBI aux fesses." Il dit en posant sa main sur la poignée.

Je me lève et m'approche de lui avant de coller nos fronts l'un contre l'autre et de plaquer mes lèvres contre les siennes.

"Ce n'est pas ce que j'ai dit." Je dis après avoir mis fin au baiser.

"Si, c'est exactement ça." Il chuchote avant de sceller nos lèvres.

"Zayn... Zayn sérieusement..." Je dis entre deux baisers.

"C'est vous qui commencez à m'embrasser et c'est vous qui voulez qu'on soit sérieux."

"Il va vraiment falloir être vigilants et discret, tu connais les conséquences si on se fait attraper."

"Vous inquiétez pas pour ça." Il répond en me faisant un clin d'œil.

"Je te fais confiance." Je réponds avec un sourire.

"Il faut que je file, à plus tard m'sieur."

"Tu veux que je te fasse un mot pour que tu le donnes au prof que tu as ?"

"Pas besoin, à plus tard." Il dit avant de sortir de mon bureau en un éclair.

•

La journée touche à sa fin, je range mon bureau et enfile ma veste avant de sortir de mon bureau et de le fermer à clés.

Je sors de l'établissement et vais à ma voiture. Je démarre et roule lentement parce que tous les élèves sortent du collège et certains marchent sur le parking. Je repère Zayn du coin de l'œil qui contrairement aux autres marche sur le trottoir. Je ralentis lorsque j'arrive au passage piéton pour laisser de nouveau la foule d'élèves passer. Lorsque je m'assure que je peux avancer, j'ai l'impression de percuter quelque chose, où plutôt quelqu'un. J'enlève ma ceinture et ouvre la portière, tous les élèves se taisent et plus personne ne bouge.

Je sors de ma voiture et c'est bien quelqu'un que j'ai renversé.

C'est Zayn.

J'ai renversé Zayn.

La panique s'empare de moi, Zayn est allongé inerte sur le béton et personne ne fait rien.

"Que quelqu'un appelle une ambulance !" Voyant que personne ne fait toujours rien, je sors mon portable de ma veste, je m'accroupis vers Zayn et appelle les secours.

Une fois que c'est fait, c'est la maman de Zayn que j'appelle.

-conversation téléphonique-

"Allo, Monsieur Tomlinson?"

"Bonjour madame Malik, é-écoutez si je vous appelle c'est parce que Zayn vient d'être renversé à la sortie du collège... u-une ambulance est entrain d'arriver."

"Comment... qui a fait ça ?" Elle demande en sanglots.

"Je suis désolé madame Malik mais... c'est moi. Il a traversé à la dernière minute et je n'ai pas eu le temps de freiner, je suis désolé." Je dis en sanglotant.

Je n'arrive pas à y croire, je suis monstrueux.