Unhealthy love [Zouis] (terminée✔️)

Chapitre 65.

Louis,

J'ai enfilé les gants mythiques rouges à mes mains et j'ai bêtement commencé à taper sur ce punching-ball.

J'ai dit bêtement, mais au final ça va faire trente bonne Minutes que je me déchaîne dessus.

Un psychologue qui se met à faire de la boxe, on aura tout vu.

Jamais dans ma vie, je ne me suis dit que la boxe est un sport que j'allais commencer à comprendre et à apprécier.

C'est Niall qui m'a conseillé de m'y mettre, pourtant lui c'est plus gros des flemmards concernant le sport.

Par dépit et rage intérieure, je suis allé m'inscrire à la salle de sport non loin du collège.

J'espère ne jamais y croiser qui que ce soit.

Je donne deux derniers bon coups contre le punching-ball et décide que c'en est assez pour aujourd'hui.

J'enlève les gants, je passe une main sur mon front puis bois quelques gorgées d'eau.

Je vais rapidement dans les douches, juste histoire de me sentir propre avant de rentrer.

Lorsque j'ai terminé, je me sèche avec le linge que j'ai emprunté et repars dans une cabine pour me changer et rentrer.

Une fois que j'ai franchis les portes de ma maison, je mets immédiatement mon linge à laver avec les vêtements que je porte, je me retrouve en boxer uniquement.

J'enclenche une machine et vais me préparer à manger, ce sera une lasagne déjà toute faite, je n'ai pas le courage d'autres choses ce soir.

J'allume le four et le laisse chauffer, peu de temps après, j'enfourne ma lasagne.

Elle est prête rapidement, je m'installe à table et mange avec mon portable dans une main qui me sert de distraction.

Lorsque j'ai terminé mon repas, je débarrasse et fais ma vaisselle avant d'aller prendre une vraie et bonne douche, digne de ce nom.

J'en sors et m'enroule dans un linge, je me couche sur mon lit.

Sans crier garde, je sens les larmes qui me piquent les yeux.

Je ne mets à penser à Jeremy, mon nœuveux et je me dis que peut-être, il serait temps pour moi de me bouger sur ce plan là, si un jour je tiens à être appelé « papa. »

Ou peut-être que cette chance là, ne m'est pas destinée.

Ou peut-être que je me fais trop d'idées, peut-être simplement que ce n'est pas encore le moment.

J'essuie mes larmes avec mon linge et vais le ranger à la salle de bain pour ensuite me diriger à la cuisine, je m'empare d'un verre et attrape une bouteille d'alcool au bol puis en verse dans le verre.

Je bois, le goût me répugne mais je continue quand même, j'en ai avidement besoin, ce soir.

Je suis à deux doigts de m'effondrer au sol, je n'arrive plus à tenir sur mes jambes.

Le verre se brise sur le carrelage, la bouteille aussi, il y a de l'alcool plein le sol.

Les larmes coulent silencieusement sur mes joues, je ne serai donc jamais vraiment soigné.

Je suis un tel désastre.

De là où je suis, j'entends faiblement une porte qui s'ouvre et quelqu'un qui m'appelle.

Mais j'ai trop mal au crâne pour pouvoir bouger, je peux me blesser avec un bout de verre si je bouge.

« Louis ? Louis mon dieu Louis! »