Chapitre 57.

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Point de vue de Zayn

Monsieur Tomlinson est assis et ma tête est sur ses genoux, il me caresse les cheveux.

Je n'ai pas lâché sa main, je la serre fort dans la mienne, je ne veux pas la lâcher.

"Je me sens bien." Je souffle.

C'est la première fois que je le dit et que c'est vrai.

Je me sens bien, heureux.

Il sourit et m'embrasse la tempe, son pouce caresse le dos de ma main.

Il est trop pure, trop doux, trop gentil pour vivre dans ce monde de déglingués.

Mais il le fait, je ne sais pas comment.

Il mérite tout le bonheur du monde, tout ce qu'il y a de plus beau, c'est un homme débordant de gentillesse et de bienveillance.

Il me sauve tous les jours.

Grâce à lui, je m'accroche à la vie.

C'est une perle, ma perle.

« Tu aimerais que je te raccompagne, hm ? »

« J'aimerais fumer avant, si vous permettez. »

« Tu ne peux pas rester là pour fumer, tu dois sortir de l'établissement. Mais vas-y seulement, je me prépare et ferme le bureau, je te rejoins après. »

Je me relève et prends mon sac que j'enfile sur le dos, je sors du bureau puis de l'établissement.

Je m'assieds sur les marches de l'escalier, prends une cigarette et l'allume avec mon briquet avant de la coincer entre mes lèvres.

Monsieur Tomlinson me rejoint après quelques minutes, il prend place à mes côtés sur les marches de l'escalier.

« Je viens de croiser le directeur, il m'a dit que j'avais l'air fatigué. S'il savait. »

Il rit.

Je tire sur ma cigarette, je le regarde en souriant.

Il est précieux, trop précieux.

« Tu as des étoiles dans les yeux, tu sais. » Il dit avant de me piquer la cigarette d'entre mes lèvres et de tirer dessus.

« Qui ne peut ne pas avoir d'étoiles dans les yeux quand on vous regarde ? Vous êtes une merveille! »

« N'abusons pas, il y a pas mal de gens qui ne me supportent pas. Et je ne suis pas 'merveilleux'. Je suis juste..moi. »

"Vous rendez quand même compte que vous sauvez des vies tous les jours ? La mienne y comprit."

"Je ne suis pas un super-héros, je n'ai pas la capacité de sauver des vies. Je les oriente simplement vers une direction qui me semble être la plus adéquate."

Il tire trois fois sur le mégot de cigarettes puis l'écrase avec son pied.

"Mais m'sieur, qui vous sauve, vous ?" Je demande, les sourcils froncés.

Il humidifie ses lèvres et regarde le sol, il lui faut deux bonnes minutes avant de me répondre;

« J'ai fait une thérapie moi aussi, je n'avais pas vraiment le choix à vrai dire. Et j'ai appris à avoir mes ressources et à m'appuyer dessus durant la thérapie et même encore maintenant.
C'est le même travail que tu fais toi, par la suite tu n'auras plus besoin de moi. »

« Peut-être, peut-être pas. »

« Si ce n'est pas le cas, c'est que je suis un mauvais thérapeute et que j'ai raté ma vocation. » Il rit.

Unhealthy love  [Zouis] (terminée✔️)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant