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Quelquepart au Moyen Orient, toujours dans la même pièce


     Mia se réveilla de son dernier coup de cross sur la tête. Une bosse était déjà formée et elle était assez grosse. Elle regarda autour d'elle, à la recherche d'un indice pour savoir si elle était seule. Elle vit de la poussière encore et encore. Il vit que la chaise sur laquelle était assis le terroriste. Elle regarda dans les coins de la pièce au cas où il avait une caméra. Il n'y avait rien. Elle comprit qu'elle pouvait s'échapper. Pas de caméra.

     La jeune femme se bascule sur la chaise pour tomber et donc la briser. Elle se bascula de droite à gauche et de gauche à droite. Plus elle se basculait, plus elle se rapprochait du sol. BIM ! Elle finit au sol en poussant un gémissement en touchant le sol. Elle était surement tombée sur un bleu provoqué par un des coups des malfrats. En tombant, elle remarqua que son idée n'avait pas fonctionner. Aucun pied de la chaise était cassé. Tombé sur le côté droit de la chaise, elle bougea les pieds rapidement en espérant cassé un des pieds. Avec beaucoup de force, elle y arriva. Un des pieds se libera. Elle soupira de soulagement après avoir libérer son pied. Mia avait été entrainée à pouvoir libérer ses mains si elle est coincée.

     Une fois les mains libres, elle massa ses poignets. Les cordes avaient marqué ses poignets fins. Elle se redressa du plus qu'elle pouvait. Elle prit le pied qui était cassé. Les pointes, formées quand le pied se brisa, allait servir pour couper la corde qui tenait ses chevilles. Ça allait peut-être mettre du temps mais elle devait se libérer. Elle coupa sa corde avec son bout de bois. Elle appuya fort pour se libérer. Au bout de quelques minutes, elle était libre de ses mouvements. Elle s'étira de toutes ses forces.

     Elle savait qu'un homme allait arriver. Elle prit le pied qu'il y avait servi deux minutes avant et se mit à côté de la porte, en titubant. Elle allait assommer tous les gens qu'il allait entrer. La porte s'ouvrit et tout de suite, Mia frappa l'homme. Il tombe d'un coup et il fut assommé. La radio de l'homme se mit à faire des bruits. Mia comprit que c'était les autres qui demandaient des nouvelles. Elle avait fait sembler mais elle comprend très bien l'arabe. Elle s'accroupit et prit la radio. En prenant une voix grave, elle répondit que la prisonnière ne parlait toujours pas et qu'il avait assommer à nouveau, d'où le bruit. Tout ça en arabe. Elle décrocha la radio de la tenue du terroriste et l'accrocha à sa ceinture. Mia souilla dans les affaires et elle prit un trousseau de clé ainsi qu'une arme, un pistolet. Elle savait qu'elle allait en avoir besoin. Elle regarda à travers la porte et il n'y avait personne.

     Elle sortit de la pièce et se cacha derrière un mur et prit la radio. Elle parla en arabe pour dire que la prisonnière a décidé de parler. Quatre au cinq hommes enterrèrent dans la salle mais quand ils se rendaient compte du piège, il était trop tard. Mia avait fermé la pièce à clé. Elle soupira de soulagement.

     Mia décida d'aller trouver un moment de contacter des personnes et aussi de se soigner. Elle ne savait pas comment faire. Elle commença à marcher malgré ses douleurs un peu partout. Elle espérait ne pas croiser de personnes. Elle soupira à chaque instant ou grimaça. Elle souffrait vraiment. Elle se rendit compte qu'il avait une salle de repos. C'était écrit dessus en arabe. Mia abaissa la poignée et la porte était verrouillée. Elle prit le trousseau de clé qu'elle avait volé. Alors qu'elle mit la clé dans la serrure, elle entendit des pas se rapprocher. Elle ouvrit alors rapidement la clé pour se mettre à l'abri.

     Une fois à l'intérieur, elle retira la clé de la serrure et s'enferma à l'intérieur. Elle bloqua la porte avec une chaise. En se retournant, elle sourit de toutes ses dents. Elle était dans la caverne d'Ali Baba. Il y avait tout ce qu'elle avait besoin. Des trousses de soin, une radio, des matériaux, de la nourriture. Mia posa les clés sur la table et alla chercher des trousses de soin. Une fois en main, elle alla vers la table. Elle s'y assit pour être plus tranquille. Elle retira son t-shirt et vit plusieurs bleus. Elle retira aussi son pantalon et remarqua les mêmes blessures. Elle passa une crème qu'elle avait trouvé dans ta trousse sur ses blessures.

     Mia posa ses yeux sur la radio. Elle voulait trouver un moyen d'augmenter la fréquence de la radio, pour trouver celle des autorités. Il lui fallait du papier d'aluminium et un cintre. Elle fouillait partout. Elle dégota un rouleau de papier aluminium et dans l'armoire, elle prit un cintre. Elle déposa tout sur la table. Elle retira l'antenne qu'il y avait et enroula le cintre dans le papier alu. Elle mit le cintre à la place de l'ancienne antenne. Elle alluma la radio et tourna les boutons pour trouver un semblant de discussion au bout de quelques minutes, elle tomba sur quelque chose.


     -Riley, tu peux pirater le code d'accès d'entrepôt ?

     -C'est fait Mac.

     -Cage et moi, on va à droite et Mac, va à gauche.


     Cette voix lui semblait très familière. Vraiment très. Elle réfléchissait quand une lueur parcouru son esprit. Jack Dalton. Oncle Jack. Elle devait les contactés le plus vite possible. Comment faire ? Elle vit la radio de l'homme. Mais oui ! Elle détacha la radio du terroriste et elle la posa sur la table. Elle détacha la corde avec l'émetteur. Elle démonta la radio sur laquelle provenait la voix de son oncle. Elle brancha sa radio sur la dernière. Elle écoutait la discussion entre les jeunes gens.


     -Les gars, je détecte un signal radio de l'entrepôt.

     -C'est surement les terroristes, dit Jack.


     Mia appuya sur le bouton pour parler. Elle respira. Elle se savait sauver maintenant qu'il était là.


     -Ici, Rose A. McClane, dit-elle, je suis enfermée dans la salle de repos pour me protéger. Je me suis enfuit de ma prison. Je suis bléssée, s'il vous plait, venez m'aider.

     -Mia, j'arrive ma puce. Bouges pas !


     La porte commençait à bouger. Mia savait que ce n'était son oncle. Elle l'aurait entendu parler à travers la porte. Les terroristes devaient essayer de rentrer.


     -Dépêchez-vous ! Ils essayent d'entrer...

Mia ou la rose du CIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant