Saison2--Ep01

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*African Metamorph*
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Ep1

Un an après le départ de Essivi, j'ai passé le Bac II que je reçus avec mention. Après mon expérience passée, j'avais compris la leçon.
Puis vint la question de *que faire*?

Dans tous les cas, je ne tenais pas à laisser ma mère toute seule, il me fallait donc trouver quelque chose ici. Mais l'idée d'aller à l'université de Lomé ne m'enchantait pas du tout.

Au final, je voulus me lancer dans le social, je t'assure que ce ne fut pas par passion. Je passai le concours d'entrée à l'Institut de Formation d'Agents Sociaux (IFAS) ,concours auquel je réussis.

Mes soucis commencérent quand je fus envoyé toujours dans le cadre de la formation en stage à Kévé.

Un de ces matins, ayant passé près de deux semaines à ne recevoir aucun cas, le responsable du centre social où je fus envoyé avec deux autres camarades, nous ordonna d'aller chercher et ramener des cas.

C'est dans cette recherche que je tombai sur une dame avoisinant la cinquantaine.Elle avait pour seule tenue sur le corps un pagne tout blanc qu'elle avait noué à la taille, ces seins étaient nus,elle avait des perles autour du poignet, au cou, autour des bras et autour de la cheville.

Bon ! Il faut le dire, c'était une Voudoussi (prêtresse du culte vaudou en pays Hein à Aného, ville située à quelques kilomètres de Lomé) , ce qui m'attira en fait c'était le fait de la voir ainsi parée et surtout à Kévé .Ces genres de femmes, on ne les voit que à Aného et encore en de rares occasions.
Je m'approchai donc d'elle et lui demandai en vernaculaire ce qui n'allait pas parceque visiblement, elle était mal au point. Cette dernière me répondit par un simple sourire, cela me surprit beaucoup.

L'instant d'après, elle m'invita à m'asseoir à côté d'elle et je m'éxécuta aussitôt.

Aujourd'hui, je me demande si par son sourire elle ne m'avait pas jeté un sort.

Dans tous les cas, je m'assis à côté d'elle et elle se mit à me parler dans son vernaculaire, que je ne connaissais pas.
Ce qui m'étonna était qu'elle me parlait comme si je comprenais chaque mot qui sortait de sa bouche.

À la fin, elle se leva et me dit le seul mot que je compris de tout notre échange mais cette fois ci dans un vernaculaire que je comprenais le *GuinGbe* (ça va être dur, mais tu dois te montrer digne du pouvoir que tu reçois).
De ses mains, elle me toucha les épaules en signe de bénédiction puis elle disparut.
Je restai assis là, pendant un long moment, un peu comme si quelque chose se téléchargeait en moi...

Puis quand je revins à moi, j'eus le besoin ardent de rentrer en quelque chose,de me cacher en quelque chose, de prendre contrôle d'un corps.

Pas très loin de moi, le garde du corps du préfet faisait promener le chien du préfet.
C'est ainsi par je ne sais quelle manière je rentrai dans le corps du rottweiller du préfet.

J'y rentrai avec une telle force, qu'une lutte s'engagea entre le chien et moi. Il aboyait, courait, se roulait dans tous les sens. Devant cette situation , le garde du corps laissa la scelle de l'animal et coura appeler de l'aide, pour lui, le chien était possédé.

Je ne réussis pas à prendre contrôle de l'esprit du chien malgré moi, le pire j'étais bien loin de mon corps charnel.Que fallait il faire ?
Ma situation se compliqua quand le garde du corps revint avec du renfort armé de machettes et de gourdins. Ils étaient bien décidés à en finir avec moi ou du moins avec le chien.

Le chien, prit de peur s'elanca sur la national n5. C'est là que nous nous fîmes cogner par un camion. Par ce choc, nous avions été élancés très loin à des kilomètres de là.

À suivre

Salut mes gens, j'espère que vous aimerez tout autant que la première cette nouvelle aventure que nous débutons. J'attends avec impatience vos commentaires, une manière d'avoir vos avis sur ce que j'écris.
En attendant vos commentaires, je vous dit à demain pour la suite

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