Sur la voie de la réussite

Chapitre 27 Emily

Patou, Cat et Tristan sont venus me chercher. C'est joyeusement que nous rejoignons Josy et Annie qui attendent patiemment sur le parking.

Tout le monde s'embrasse et c'est Patou qui lance les hostilités.

— Mais où est Dora ? demande t'elle.

Josy baisse la tête, piquée au vif.

Voilà déjà quelques jours qu'elle n'a pas eu de ses nouvelles. Flo lui a dit de laisser passer l'orage quelque temps et c'est ce qu'elle a fait. Elle a eu le temps de se remettre en question par rapport aux dires de ses amis. La jeune femme a eu beaucoup de mal à comprendre pourquoi Dora était parti. Josy s'est également aperçut de la force de ses sentiments et elle s'en veut énormément. Dora l'avait pourtant prévenu mais elle n'a pas voulu l'écouter et elle le regrette à présent. Elle ne sait pas quand elle la reverra ni si elle la reverra un jour mais ce qui est sûr c'est qu'elle ne fera pas les mêmes erreurs. Josy a tellement attendu de pouvoir rencontrer une personne comme Dora et elle a tout gâché. Elle se promet au fond d'elle-même qu'elle fera tout pour la récupérer.

C'est Annie qui passe vite à autre chose en voyant le trouble que Patou a semé.

— Alors Tristan, tu vas mieux ?

— Ça va bien merci, je suis heureux d'être là.

Le jeune homme a toujours son pansement sur le nez et ses hématomes. Mais il a retrouvé une assez bonne mine malgré une fatigue pesante. Il remonte la pente tranquillement grâce à ses amis mais surtout grâce à Olivier.

Leur relation a été révélée au grand jour. Les deux hommes ne se cachent pas et vivent leur amour pleinement. La bande a découvert une nouvelle facette d'Olivier. Doux, tendre et aimant, le jeune homme comble Tristan de bonheur au moment où il en a le plus besoin.

— Olivier est déjà arrivé je suppose, demande Annie.

— Oui, il y a un bout de temps déjà, dit Tristan, je ne l'ai jamais vu aussi pressé et heureux de venir ici qu'aujourd'hui.

Tout le monde est étonné.

— C'est vrai qu'il venait toujours à reculons, renchérit Patou.

La bande acquiesce à l'unisson.

— Eh bien, poursuit Annie, il faut croire que tout le monde change.

Nous nous dirigeons vers l'entrée, nous arrivons à l'accueil nos invitations en main. La femme derrière le guichet, occupée à taper sur une calculatrice, lève les yeux à leur approche. Patou en tête de troupe, parle la première tout sourire.

— Bonjour ! nous sommes invités par la championne de tous les circuits automobiles, Florence Vargua.

Des cris d'exclamations et de joies retentissent derrière elle. Patou poursuit.

— Veuillez remarquer chère Madame, que ses plus grands fans sont arrivés.

La femme reste de marbre et la regarde l'air indifférent.

— Vos invitations, s'il vous plaît.

Tout le monde tend son invitation en même temps.

La guichetière les prend une a une et sort les billets d'une machine. Elle nous les tend et retourne à ses calculs.

— Je pensais avoir été un peu marrante, dit Patou en faisant la moue.

— Moi tu m'as fait rire, répond Cat en l'embrassant sur la joue lui rendant immédiatement le sourire.