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  (Mademoiselle Delvine en média)

Quand Louis arriva dans le salon Harry se figea en voyant l'état dans lequel il était. Il fonça sur lui et le prit dans ses bras, il le scruta à la recherche d'une quelconque  anomalie puis souffla de soulagement quand t-il ne vit rien d'anormal.  
Il prit sa tête en coupe et essuya ses larmes avec ses pouces.

—Quelque chose ne va pas? Demanda t-il inquiet.
—Oui.. non.. enfin.. oui.. non..  je ne sais pas je déteste vomir je déteste me sentir comme ça et je veux ces pâtes thaï que tu m'as rapporté la fois dernière. Louis épuisé posa sa tête contre le torse du bouclé. Je pense c'est le bébé. Marmona t-il.
—Co-comment ça le bébé? Quel bébé?
Mademoiselle Delvine qui jusque là était restée derrière le bouclé se déplaça pour faire face au châtain.

Louis hoqueta de surprise la main sur la bouche en voyant sa maman de coeur.
—Maman? Murmura t-il.
—Quelqu'un va t-il m'expliquer ce qui se passe ici? Continua t-elle.
—Je... Bégaya le chatain. Tu veux bien nous laisser Harry. Demanda t-il.
Le bouclé acquiesca puis partit dans la chambre du châtain.

Louis s'assit dans le canapé suivit de son invité.
—Hey lou? Fit elle en relevant la tête baissée de son petit. Parle moi.
Louis planta son regard dans le sien puis souffla pour se donner du courage.
—Je suis enceinte.
—Ça je l'avais compris mais de qui et surtout comment?

Louis détourna son regard d'elle puis commença son récit depuis son départ de l'orphelinat jusqu'à sa rencontre avec Harry. Il marqua une pause et lui parla du contrat et de l'origine de tout ce confort qui l'entourait avant d'éclater encore en sanglot.
—Je sais que tu dois être dégoutée de moi et je m'en veux tellement mais je n'avait pas le choix. Pardonne moi.

Elle se rapprocha de lui puis le prit dans ses bras.
—Tu n'as rien à te faire pardonner tout ça n'est pas de ta faute. C'est de sa faute à lui. Grinça t-elle en pointant Harry du doigt.
Ce dernier alerté pas les sanglots de Louis était venu voir comment il allait quand il croisa le regard assassin que lui lançait la dame.
Vous devriez avoir honte de vous.  Profiter de la détresse d'un pauvre enfant pour atteindre vos objectifs, vous êtes un monstre. Cracha t-elle.

En voyant sa maman de coeur foncer vers Harry pour lui assèner une gifle Louis prit peur et couru se mettre entre eux. Il s'accrocha à Harry la tête fourrée dans son torse en pleurant.
—Maman non, j'étais conscient de ce que je faisais quand je signais ces papiers s'il te plait ne lui fait rien.

Elle écarquilla les yeux en voyant le chatain accroché au bouclé et une chose à laquelle elle n'avait pas pensé lui tomba dessus. Son fils commençait ou sinon avait des sentiments pour le plus grand. Elle jeta un coup d'oeil au bouclé puis vit l'évidence dans ses gestes, ce dernier avait de l'affection pour le plus petit et ne lui fera jamais de mal.

Elle recula et s'assit dans le canapé la tête entre ses deux mains. Puis après quelques minutes qui paru comme des heures pour Louis elle releva la tête puis regarda pendant quelques secondes Harry avant de porter son regard sur Louis.
—Pour les nausées prends de l'eau gazeuse et des biscuits salés ça a pour don de les atténuer si tu n'as rien de tout ça des cornichons feront l'affaire.

Le visage de Louis s'illumina encore une fois et ce dernier quitta les bras d'Harry pour se jeter dans ceux de sa "mère".
—Merci maman. Fit il en la serrant fort contre lui. Tu m'as tellement manqué.
—Si tout ça te va alors moi aussi, tu n'as pas à me remercier et tu m'as manqué aussi mon petit bébé. Répondit-elle en déposant des baisers sur ses larmes, elle avait pour habitude de le faire pour le calmer quand il n'était encore qu'un enfant même si pour elle il le demeurait. Allez vient et explique moi tout comment tu te sens? Et j'espère qu'il prends bien soin de toi sinon il va avoir des problèmes.
Louis s'esclaffa et s'assit confortablement près d'elle dans le canapé.

Voyant qu'allait débuter une causerie de porteuse à porteur, Harry leur faussa compagnie et se rendit dans la chambre de Louis pour enlever son costume et mettre quelque chose de plus confortable. Après quoi il se rendit dans la cuisine puis sortit des côtelettes d'agneau et des légumes pour préparer un dîner équilibré pour Louis.
Sur le coup il se félicita d'avoir toujours assisté sa mère en cuisine malgré que son père le lui interdisait. Grâce à elle, il était maintenant un cuisinier hors paire et heureusement car tout ce que savait faire le chatain c'était des oeufs brouillés.

Repenser à sa mère le rendit triste. Même s'il ne le laissait jamais paraître il n'avait toujours pas faire son deuil.  Cette femme était sa perle rare la seule qui lui avait permit de tenir debout quand son père lui essayait de l'engouffrer dans le monde impitoyable des affaires.
Il disait toujours qu'il devait se comporter comme un homme et trainer dans les jupons de sa mère ferait de lui un faible. Pour son père dans la vie tout les moyens étaient bon pour atteindre ses objectifs. Il se souvient que ce dernier le battait quand il revenait de l'école en pleure parce que ses camardes de classe avaient jeté son déjeuner ou l'avaient agressé. Il disait toujours qu'un vrai homme devait toujours se défendre et qu'il n'y avait que les poings pour rétablir le respect.
Alors ce dernier fut heureux le jour où le directeur du collège l'avait convoqué parce que Harry avait envoyé l'un des élèves à l'infirmerie.
Après cet incident s'en est suivit plusieurs et malgré les supplications des sa mère pour que son père lui donne une correction afin qu'il s'assagisse ce dernier disait que son fils était bien tel qu'il était et qu'il faisait tout ce qu'un vrai homme devrait faire. Pour lui ce comportement le rendrait prospère dans le monde des affaires.
Alors elle faisait de son mieux pour lui inculquer le respect d'autrui,  l'amour du prochain et la communication.
Car comme elle le disait toujours les poings et les coup bas n'étaient pas les seuls moyens de résoudre des problèmes.

Harry sourit tristement puis enfourna sa viande après avoir réglé la température du four et activer le minuteur. Si seulement elle avait vécu plus longtemps son père n'aurait pas fait de lui ce qu'il était devenu.  

Le contrat LS BxB (Mpreg) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant