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Il me regarde et je le regarde, nous sommes tous les deux et nous nous surveillons tels des chiens de faïences. Il prend la parole mais sa voix est dure et froide, elle me fait frissonnée :

 Law - " Je peux savoir ce que tu fais là, miss ? 

Moi - Euh ... Je m'ennuyais et j'ai donc décidé de venir te choura ..... t'emprunter un livre, pour lire.

Law - Merci, je sais ce que l'on fait avec un livre, mais là ce sont des avis de recherches dans tes mains, alors je répète ma question. Que faisais - tu ? "

Je suis mal barré, je suis entrain d'imaginer les mensonges les plus crédible que je pourrais lui sortir sans qu'il ne m'éjecte de son équipage. Malheureusement, à ce moment - même, mon cerveau vient de faire grève, alors j'ai beau me triturer les méninges, rien ne me vient. Et le regard de Law, qui se fait de plus en plus dur chaque seconde, ne m'aide pas à réfléchir. Putain ! Je fais quoi, moi, maintenant. 

Nous restions là, à nous regarder puis il brisa le silence devenu pesant dans la pièce, par une voie dure et tranchante :

Law - " Tu as exactement trois secondes pour me dire ce que tu fais avec ces photos dans les mains....... 1......... 2 ......

Moi - " Je..... Je cherche quelqu'un ! "

Il me regarde, cherchant à en savoir plus, mais je ne veux pas qu'il en sache plus moi. Je commence à me retourner pour partir de la pièce, mais ce crétin m'attrape le bras, et pas le bon :

Moi - * en chuchotant * " Ah, putain, ça fait mal ! "

Mais mon capitaine préféré m'a entendu prononcer ces mots, alors il resserre l'étreinte qu'il exerce sur mon pauvre avant - bras. La douleur est tellement forte que des larmes se forment aux coins de mes yeux et glissent lentement le long de mes joues, légèrement rosées. Le capitaine est, je le vois, surpris et desserrent un peu sa prise et me regarde, avant de me lancer un mot :

Law - " Qui ? "

Je peux ou je peux pas. Je sais pas ! Si je lui montre, il va chercher à en savoir plus et si je ne lui dis rien, c'est moi qui risque gros. Alors, comme lui, je répondis en montrant un des avis du doigt: 

Moi - " Lui. "

Il me demande ensuite pourquoi, et c'est à cette question que je ne peux répondre.  Je ne peux lui dire que c'est lui qui a le plus gâché ma vie. Et voilà, le drame arrive, je pleure. De petites coulées transparentes sur le long de mes joues, juste cela. Rien qu'en y pensant, cela me mets dans un tel état. Je commence à trembler de peur, replongeant dans mes souvenirs.

Petit flashback

Ça y est il est venu me chercher, celui à cause de qui je serais marquée au fer rouge. Celui à cause de qui je me retrouverais chez cet ignoble maître. Oui, celui à cause de qui tout a commencé et va, sûrement, finir. Il me prends par le poignet, me sortant de la cave où je me sens si bien par rapport à l'endroit où il m'emmène. En effet, je ne suis pas dupe, il ne m'a encore rien fait, mais juste en voyant les corps de ceux qui reviennent de ce "là-bas" et en écoutant leurs histoires, je sais que je ne vais pas dans un merveilleux endroits, remplis de rêves. 

D'ailleurs, cela fait longtemps que je ne rêve plus, depuis la fin de mon innocente joie de vivre à vrai dire, celle - ci a disparu le jour où je fut amené ici.

J'arrive devant une porte, noir d'ébène, que mon geôlier se dépêche d'ouvrir. Je ne veux pas, non, je ne veux pas, me répète mon inconscient. Mais je ne peux lutter, avec mon corps maigres, mes bras et petites épaules frêles ainsi que mes jambes fines, trop fines. 

Une fois cette porte de l'enfer passée, je découvre un bureau, simple et un peu lugubre. Fait tout de noir et de gris avec des traces de gouttes rouges que je suppose être le sang de ceux qui sont tombés ici. Le maître de cette pièce me fixe, de ses yeux marrons, avec ses pupilles en forme de yeux de chat.

Fin flashback

Je ne sais pourquoi, mais mon cerveau me dit de me remettre en mode on et ne sachant plus dissocié le présent du passé, et ne sachant, donc qui me tient le poignet, je me défends. Je baffe, hurle , crie, sur mon capitaine, pensant que c'est cet homme qui me séquestrai.

Puis prenant conscience de la réalité petit à petit, je fuis dans ma chambre, m'enferme, me recroqueville et me scarifie. Puis après cette merveilleuse soirée, je m'endormis, plongeant à nouveau dans mes souvenirs sombres et horribles qui me tourmentent à chaque fois que je ferme les yeux.

Nouvelle! De la peur à l'amour! (LawxOc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant