Le fameux rendez-vous

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Il était bientôt 13h. Mon père mit sa veste et leva sa tête comme un homme fière. Je lui dis de m'attendre pour prendre l'ascenseur ensemble. Je fis un bisou à ma mère avant de fermer la porte.

Dans l'ascenseur je restai silencieuse et mon père faisait la même chose. Il regardait sa montre ne voulant pas arriver en retard. Arrivés au rez de chaussée, il ouvrit la porte et me souhaita une bonne journée. Je pris le chemin de gauche et lui celui qui conduisait à l'adresse du rendez-vous.

Je marchai un peu de mon côté pour pas qu'il se rende compte que je le suis et quand j'eu l'occasion de changer de trotoirr je le fis. Mon père marchait assez rapidement, je commença donc à accélérer ma manière de marcher. 

J'étais tellement concentrée à suivre mon père que je heurta une dame et fis tomber son sac, je m'excusa et le temps que je prenne son sac qui se trouvait par terre, mon père avait eu le temps de s'échaper. Je ne le voyais plus, mais quand je regardai vers la direction dont il allaitl, je vis le nom de la rue que la femme avait écrit sur le message. Alors je me dirigeai vers cette direction pour voir si mon père y était.

Je me cachais derrière un arbre qui était en face du bar et je vis mon père assis dans un coin. Il était seul. Je regardai ma montre il était 12h59. Mon père n'avait pas l'habitude d'arriver à l'heure aux rendez-vous, celui-ci était apparement important à ses yeux.

Quand je levai ma tête pour regarder encore et encore vers le bar, une femme arriva en fumant une cigarette, très bien habillée, les cheveux de couleur brune et bouclés d'une manière très délicate. Je pensai bien que c'était elle, la fameuse Mimoza. Elle entra dans le bar en regardant à droite et à gauche et vu mon père à une table puis se dirigea vers lui.

Je me déplacai de l'autre côté de l'arbre pour les voir de plus près. Avant de s'asseoir, elle fit un bisou sur la joue de mon père. Quelle audace ! Comment n'avait-il pas honte de premièrement sortir avec une autre femme en cachette et deuxièmement de la laisser lui faire un bisou.

Une larme coula au long de ma joue, j'avais le coeur serré.

Pour avoir une preuve de ce que je voyais, je pris mon téléphone et pris quelques photos d'eux. Tout en zoomant bien pour que leurs visages soient le plus visibles.

Je les regardais en pensant à ma mère qui était à la maison avec ma petite soeur, innocente et ne sachant rien de ce qui se passait. J'étais immobile. Cette femme continuait à toucher mon père, que ce soit la main, le visage ou le cou. Elle était très tactile. Je restais étonnée en les voyant.

Un chien courru à ma direction et cassa un grand vase qui se trouvait devant le bar. Je sursautai de peur et tournai la tête encore une fois vers mon père et sa chère amante et je le vis en train de l'embrasser. Quand tout à coup, il tourna sa tête vers moi et pendant deux secondes il me fixa et moi de même. Je commença à courrir au moment où je le vis lacher la main de Mimoza.

Je traversai la route et courrus comme je n'avais jamais couru auparavant. Je ne voulais surtout pas que mon père me rattrape. Après avoir traverser quelques rues, j'étais à bout de souffle. Je m'arrêtai et respirai un bon coup. Mon père n'était pas derrière moi, soit parce qu'il m'a perdu de vue, soit parce qu'il ne voulait pas la laisser toute seule dans le bar. La deuxième pensée m'avait l'air plus logique après avoir vu le vrai visage de mon père. Alors je repris la route pour rentrer chez moi en saichant mes larmes avec un seul mouchoir que j'avais dans ma main.

On ne choisit pas sa familleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant