Chapitre 1

192 16 6
                                    

   Une tempête de sable violente gifla le visage du jeune blond et de la poussière l'empêchait de bien voir mais il sentait tout de même le bien que pouvait procurer la chaleur du soleil qui tapait sur ses bras nus. Des mains le tenait fermement les épaules et l'empêchait de partir malgré qu'il se débattait de toutes ses forces. Les inconnus le traînaient contre son gré sur le sol de sable et le jetèrent ensuite dans un hélicoptère poussiéreux, comme s'il était une marchandise. Ils fermèrent la porte coulissante et quelques instants plus tard, l'engin décolla.

Il se recroquevilla sur lui même dans un coin de l'hélico attendant que tout ce raffut cesse autour de lui. Quand enfin, il n'entendit plus que le bruit des hélices qui brassaient l'air, il ouvrit les yeux et se releva. Le temps que ses pupilles s'habituèrent à l'obscurité de cet endroit, Newt remarqua qu'il n'était pas seul. En effet, ils étaient environ six dans cet endroit confiné, tous autant déboussolés les uns que les autres. Toutes les têtes étaient tournées sur lui, mais il n'était pas mal à l'aise face à cela, car tous lui souriaient, d'un sourire qui se voulait tendre et rassurant.

Puis tout devint flou, les sons se transformaient en bourdonnements sourds qui leur perçaient les tympans. Le petit blond mit ses mains sur ses oreilles comme pour arrêter ce bruit insupportable et pencha sa tête sur ses genoux.

Et après, ce fut le trou noir complet. Plus rien.

il se réveilla en sursaut tout en sueur, sa respiration saccadée, comme à chaque fois qu'il faisait ce cauchemar. Il sentit des larmes séchées sur ses joues mais ne comprenait pas pourquoi.

Pourquoi ce cauchemars lui hantait-il si souvent ses nuits et pourquoi les perturbaient-il autant ?

Il passa ses mains sur son visage histoire de bien émerger de cet affreux rêve et respira un grand coup pour se calmer puis, tourna la tête vers son maudit réveille, qui ce dernier affichait déjà 7h10. Newt décida donc de se lever et de vite se préparer s'il ne voulait pas être en retard pour la rentrée dans son nouveau lycée.

Le point positif, c'est qu'il habitait non loin de l'établissement.

Même si cétait un jour important aujourdhui, il s'habilla simplement et opta pour une chemise bleue claire ainsi qu'un t-shirt et un jeans. Quand il fut enfin prêt, il descendit les escaliers à toute vitesse, son sac sur les épaules, attrapa au passage son déjeuner qui n'attendait que lui, lança un « A ce soir » à qui voudrait l'entendre et claqua la porte derrière lui.

SOUVENIRS ||Newtmas||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant