A Bout De Souffle

Tome 1 | Chapitre 12

Point de vue de Lana

Mes yeux ne quittent pas les siens. Il me sourit. Je suis si heureuse de le revoir. Il s'approche de mon oreille.

Gabriel: Peut être que nous pourrions finir ce que nous avions commencé l'autre soir.

Il se recule et replonge ses yeux clairs dans les miens. Comment lui résister?
Je lui souris.

Gabriel: Je prends cela pour un oui.

Il me prend la main et nous fais sortir de la boîte. Je prends mon téléphone et j'envoie un message à Julia pour ne pas qu'elle s'inquiète.

Moi: Où tu m'emmènes?
Gabriel: Un endroit où on sera tranquille.

Gabriel monte dans une voiture, il se met à la place du conducteur, je monte à côté de lui. Après 20 minutes de route nous arrivons devant les immeubles les plus convoités de Paris. Nous montons dans son appartement j'imagine, avec une vue sur la Tour Eiffel, j'ai les yeux qui pétillent.
Gabriel revient au salon avec deux verres à la main, il me tend l'un d'eux.

Gabriel: Ça te plaît?
Moi: C'est magnifique.

Il se rapproche un peu plus de moi, je sens son souffle chaud sur mon visage, des papillons se forment dans mon ventre, l'alcool n'arrange pas les choses, mais je crois que je vais reboire un petit coup. Je bois une grosse gorgée de mon verre ce qu'il le fait rire.

Gabriel: Tu es nerveuse?
Moi: Non non..

Il s'assoit sur le canapé et me fait signe de m'assoir à côté de lui. C'est vrai que je suis nerveuse, j'ai une boule dans la gorge, sûrement l'excitation ou l'alcool je ne sais pas.
Gabriel se rapproche de moi, ses lèvres effleurent les miennes, et quand il a voulu rompre ce si peu de distance entre nous, Olivio me revient tout d'un coup en tête. Je recule alors.

Gabriel: Ça ne va pas?
Moi: Si si excuse moi.

Il me sourit, mais je vois bien que j'ai jeté un froid à l'ambiance. Je décide donc de me rattraper et pour ça je prends les devants, je prends ses mains et je me rapproche de lui, et je l'embrasse. Il semble surpris dans un premier temps, et ensuite il passe sa main derrière ma nuque et me rapproche de lui tout en intensifiant ce baiser.
Il s'écarte et me sourit tendrement.

Gabriel: J'ai eu peur que tu ne veuilles pas de moi.
Moi: Non ce n'est pas toi, je pensais juste à quelque chose. Bien sûr que je te veux.

Il me fait un regard insistant.

Gabriel: Ah oui tu me veux?
Moi: Non mais c'est pas ce que je voulais dire, enfin si, mais je voulais pas sous entendre ça, même ça me dérange pas, enfin si, euh non...

Il explose de rire.

Moi: L'alcool ça ne me réussi pas..
Gabriel: Ce n'est rien, t'es trop mignonne.

Je me sens rougir. Gabriel fini son verre, le pose sur la table, et plonge son regard dans le mien ce qui me provoque un sentiment de chaleur dans tout le corps, plus jamais je bois. Il se rapproche de moi, me prends par les hanches, me rapproche vers lui, m'embrasse. Je décide de me laisser aller et de passer à la vitesse supérieure, je monte à califourchon sur lui et je le pousse au fond du canapé tout en l'embrassant. Je le sens sourire contre mes lèvres. Ses mains se baladent sur mon corps. Puis il se relève, m'attrape sous les cuisses, se lève et me porte jusqu'à la chambre toujours en m'embrassant. Il me pose délicatement dans le lit. Très rapidement nos vêtements se retrouvent vite au sol et nos corps ne forment plus qu'un.
C'est seulement le lendemain matin que je me réveille. Au début je suis un peu perdue, je ne sais pas où je suis mais très rapidement les événements de la nuit dernière me reviennent en tête. Gabriel... Je me retourne mais il n'est pas dans le lit, je me redresse alors et j'entends la porte de la chambre s'ouvrir. Gabriel est la, torse nu avec un plateau et le petit déjeuné dessus.

Moi: Oh t'es vraiment un amour.
Gabriel: Je voulais te faire plaisir et te remercier pour cette nuit, tout était tellement parfait.
Moi: Arrête tu vas me faire rougir...
Gabriel: Et? T'es trop mignonne quand tu rougis.

Je baisse la tête, je sais que je dois être écarlate..

Gabriel: Aller on mange, je suis parti chercher les croissants ce matin et j'ai pressé les oranges moi même.
Moi: Fallait vraiment pas que tu te prennes la tête pour moi tu sais, je ne suis pas compliquée comme fille et loin d'être une princesse. C'est la première fois qu'on s'occupe aussi bien de moi. Généralement les mecs sont vraiment des gros cons avec moi.

J'insiste bien sur la fin de ma phrase, comme si j'espérais qu'Olivio entende cette phrase.

Gabriel: Ils ne savent pas à côté de quoi ils sont passé, tu es une perle, tu es sublime, drôle, tu me plais beaucoup.

Pour réponse, je m'approche de lui et je l'embrasse tendrement.
On passe la journée ensemble et en fin d'après midi je décide de rentrer chez moi.
Je sors de ce bel immeuble parisien, la tête ailleurs et le ventre rempli de papillons. Je suis tellement heureuse et pour une fois je n'ai aucun doutes. Je sais que Gabriel est droit et franc avec moi. Si il ne l'était pas, et si il ne ressentait pas tout ça, il ne m'aurait jamais retrouvé en boîte hier soir et il n'aurait pas fais tout ça ce matin, ni m'envoyer un message à peine en étant sortie de chez lui. Je décide de lui faire confiance, je sais que je ne devrais pas par rapport à ce que vient de faire Olivio, mais ça serait lui manquer de respect que de le mettre au même niveau que lui, Gabriel ne ressemble en rien à lui.

Point de vue d'Oli

Je la vois sortir ce bel immeuble, une vie que je n'aurai jamais et que je ne souhaiterai jamais mener. Oh Lana ouvre les yeux et reviens moi avant qu'il ne soit trop tard.