Chapitre 1

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Mr Scott avait eu besoin d'un coup de main, en salle des machines, un jour banal pendant leur mission d'exploration de cinq ans, et Chekov s'était proposé. Ce n'était qu'un petit problème mineur, mais alors qu'ils avaient presque fini, Chekov eut une seconde d'inattention, et se brûla la main. Ce n'était rien de très grave à première vue, mais Scotty finit la manipulation lui-même, et ordonna à Chekov d'aller se faire soigner à l'infirmerie.

Bones l'avait immédiatement ausculté.

- Bon, ça ressemble à une brûlure au second degré, mais superficielle. Une infirmière va te faire un pansement, mais je veux te garder en observation jusqu'à demain matin, et ensuite il faudra venir me voir tous les jours, que je vois comment ça évolue, dit-il quand il eut fini.

- Jusqu'à demain matin ? Mais je ne peux pas, j'ai du travail !

- Je suis sûr que Kirk peut se passer de toi pendant une journée, Chekov. Et profites-en pour te reposer, ça te fera du bien, rétorqua McCoy, avant de quitter son chevet sans lui laisser le temps de répondre.

Chekov grommelait dans sa barbe inexistante, quand apparut à ses côtés, sans bruit, une jeune infirmière. Il fit un bond sur le lit sur lequel il était assis, quand elle prit la parole.

- Bonjour. Monsieur McCoy m'a demandé de vous faire votre pansement. C'est pour une brûlure, c'est bien ça ?

- Oui, c'est ça, lâcha-t-il, en lui tendant la main.

- Je vois, dit-elle après avoir jeté un coup d'œil. Quel est votre nom ?, reprit-elle en commençant son ouvrage.

- Enseigne Chekov, Pavel Andreievich, madame.

- Très bien, enseigne Chekov, Pavel Andreievich, répéta-t-elle en contenant un sourire. Est-ce que tout le monde vous appelle comme ça ?

- Appelez-moi Chekov. Ou Pavel. Ou... Appelez-moi comme vous voulez..., lui sourit-il. Comment-vous appelez-vous ?

- Alexine Poulain. Alexine. J'ai été recruté sur l'Enterprise pour cette mission d'exploration. Vous êtes mon premier vrai malade, dit-elle en terminant ses soins, avec un sourire qui fit manquer un battement au cœur de Chekov.

- Vous êtes jeune, non ?

- Pas plus que vous.

Elle allait ranger son matériel et partir, quand il reprit.

- Vous avez un accent, mais... Je n'arrive pas à déterminer de quelle langue il provient. D'où venait-vous ?

- De France.

- Oh, d'accord, c'est très bien... Est-ce que vous vous occuperez de moi jusqu'à demain matin, ou...

- Oui, tout à fait, lui sourit-elle encore une fois. Je repasserais dans une heure pour voir si tout va bien, lui dit-elle, avant de le quitter, après un dernier coup d'œil malicieux.

Finalement, Chekov était content d'être obligé de rester, et il avait hâte de la revoir...

Le génie et l'infirmièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant