Chapitre 4

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Cela fait déjà trois heures qu'on est à son chevet. Comme Lisa dort chez son amie, nous pouvons nous permettre de rester encore quelques heures. Claire est encore plus triste et préoccupé depuis que le médecin nous avait confié que peut-être elle ne survivrait pas jusqu'à la fin de la semaine.

Je m'approche de Claire et lui touche l'épaule. Elle sursaute légèrement et se tourne vers moi.

- Tu penses à quoi, lui demandai-je.

- Demain c'est jeudi, répondit-elle simplement.

- Et?

- C'est demain la représentation de Lisa et on lui dit que sa mère avait promit de venir. On fait quoi maintenant? Clarissa peut à peine bouger, même parler c'est difficile. Je ne pensait pas vraiment que son était aussi critique. Je n'ose même pas penser à ce qui aurait pu se produire si je ne l'avait pas retrouvé étendue au sol quelques minutes après le départ de Lisa. Et de surcroit les médecins pensent qu'elle ne survivra pas jusqu'à la fin de la semaine. Mais qu'est-ce qu'on va faire? Qu'est-ce-qu'on va dire à sa famille si elle mourait.

Elle était déjà de nouveau en pleure et je l'a comprends. Qui est-ce qui ne serait pas affecter par les malheurs d'une femme aussi gentille et bienveillante que Clarissa.

- Calme toi. Elle va aller mieux. Elle est forte. Tu verra les soupçons des médecins ne seront pas fondés, elle va se lever et combattre cette maladie pour elle et pour sa famille. Ok.

Elle se contenta d' hocher positivement la tête et je me levai ensuite pour aller nous chercher un verre d'eau. Lorsque je suis de retour, je lui tends son verre d'eau et alla m'asseoir sur la chaise où j'étais assis quelques heures plutôt.

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Il est déjà 19 heure et les visites sont terminées. Claire et moi devons rentrer mais celle-ci ne veut pas. Clarissa dort encore et pourtant elle ne veut pas partir.

Après 20minutes d'arguments pouvant me permettre de la convaincre de me suivre, elle cède enfin.

Je la fis sortir de l'hôpital, et nous nous dirigeons vers le parking. Nous montâmes dans la voiture et je démarrais: direction la maison.

Une fois arrivé, on rentra dans la maison et chacun se dirigea dans sa chambre sans dire un seul mot.

PDV de Lisa

Léa et moi avions passé toute la soirée au centre commercial. La robe dont mon amie m'avait parlé s'est transformé en jeans, baskets, talons, sweats, pull, ballerines, robes, hauts, jupes, colliers, boucles- d'oreilles et j'en passe. Malgré que je lui ai dit que j'étais épuisée, cette sorcière qui me sert d'amie n'a pas du tout eu pitié de moi. Elle ne faisait que répéter :

" Allez tortue, dépêche toi. Il ne reste plus que trois ou quatre magasins et ensuite je t'offre un bon dîner et une merveilleuse soirée pyjama."

Moi je lui répondais simplement:

" C'est ça. Je te croit. Une fois arrivé dans cette boutique, tu diras que rien ne te plait et on devra encore changer de boutique. Encore et encore jusqu'à ce que les trois ou quatre boutiques se transforment en onze ou douze. De plus, j'ai très mal au pied et j'ai une fin de loup."

Cela fait environs une heure qu'on est rentré et après une bonne douche et un dîner très copieux, je me décide enfin à faire part de mes doutes par rapport à ma mère à mon amie.

- C'est vrai que cela a l'air louche. Ta mère ne voyage jamais, ni ne change ses plans sans te prévenir.

- Je sais et c'est ça qui fait naitre tous ces doutes en moi.

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