Inséparable

Chapitre 5

Nous nous dirigeons directement vers l'accueil.

- Bonsoir madame. La chambre de Clarissa Winters. Je suis sa fille.

- Bonsoir. Donnez moi un instant.

Elle baissa les yeux sur son écran et les relèvent quelques minutes plus tard.

- Chambre 497, troisième étage.

- Elle n'était pas dans la chambre 213?, demanda aussitôt Claire.

- Si mais elle a était envoyé au service des urgences car son état est de plus en plus critique.

Mon cur fit un bond. Elle va vraiment de plus en plus mal.

- Merci, dis-je rapidement en me dirigeant vers l'ascenseur.

Une fois arrivé, je me dirige vers la chambre de ma mère.

Lorsque j'y suis, mon cur se mit à battre de plus en plus vite et je me mis à prier silencieusement en espérant que se ne soit pas ma mère cette chambre malgré tout ce que j'ai entendu.

Quand la porte s'ouvrit mon cur se brisa en mille morceau lorsque je reconnu ma mère dans se lit, le teint pale et les lèvres sèches.

Es- ce vraiment ma mère? Est-ce qui a été à l'origine de mon bonheur pendant toutes ces années? Est-ce vraiment celle qui m'a appris à me battre même lorsque tout autour de moi s'effondre?

Je m'approche doucement du lit et pris sa main dans la mienne.

A mon touché, elle ouvre légèrement les yeux. Mes larmes avaient repris leur place sur mon visage.

Lorsque ces yeux se sont posés sur moi, j'y lis de l'inquiétude, de la peur et de la tristesse.

- Qu'est ce que tu fais là?, me demanda-t-il t- elle d'une voix enrouée et cassée.

Les larmes avaient pris possession de mon visage.

- Chut. Ne dit rien s'il te plait. Tu es trop faible.

- Réponds à ma .. question. Comment. tu l'as.. su.

- Maman repose toi s'il te plait. Et j'ai entendu Claire et Maurice en discuté. Maman, pourquoi ne m'as tu rien dis?

- Si tu voyais ton visage à l'instant.... ou l'on parle............... tu ne me poserait......... pas cette question, répondit-elle simplement.

Je suis sur qu'elle a raison. Depuis que j'ai appris la nouvelle, je ne pouvais pas me retenir de pleurer. Je suppose donc que le maquillage que j'ai fais chez Léa à déjà coulé. Je suis sur que je ressemble à un monstre.

Je suis également sur que toute la tristesse et la peur que je ressens en ce moment, se lit sur mon visage.

- Désolé.

- Pourquoi tu.......... t'excuse. Ce n'est....... pas de ta..... faute. Et en plus...... tu l'aurais su............... à un moment ou......... à un autre. Si je part...............

- Non. Non. Non. Ne dit surtout pas cela. Tu n'iras nul pas. Tu vas guérir et iras mieux.

Elle sera ma main avant de dire:

- Ma princesse, ne nous....... voilons pas la face. Je suis sur.......... que tu sais que........ j'ai un cancer. Un cancer malin........ qui est à......... sa phase final. Je ne veux plus........... te mentir, je suis déjà à......... la porte de la mort.

Que pouvais-je je dire? Que c'est faux? Qu'elle vivra? Elle a raison. Nous ne devons pas nous voiler la face et surtout espérer en un miracle qui ne se produira sûrement pas. Maman.