Inséparable

Chapitre 8

Un nouveau départ, une nouvelle ville,  un nouveau lycée et une chance de tout recommencer à zéro sans oublier le passé.
Voilà ce que j'ai du accepté pour rester proche de la famille qu'il me reste.
Cette idée ne m'enchante pas vraiment mais ne me déplait pas non plus. C'est le seul moyen qui me permettra enfin d'être celle que j'ai toujours eu envie d'être sans me soucier du regard des autres car personne ne saura qui je suis réellement. Donc,  pas de lèche bottes, pas de critiques,  pas d'hypocrites,  juste de vrais amis comme Léa et Max.

La nouvelle maison est déjà achetée mais je ne l'ai pas encore vue,  ils tenaient à me faire la surprise je ne sais pour quelle raison.  Qu'importe  qu'elle soit plus grande, plus belle ou plus luxueuse,  je ne l'aimerais jamais autant que celle-ci.

Et le plus douloureux dans cette histoire de déménagement, c'est le fait de dire au-revoir à mes amis. Laisser dernière moi les personnes avec qui je me sens vraiment moi même me rend tellement triste que je commence à douter de ma décision.

Après mettre habillé,  je pousse un soupir en quittant ma chambre en évitant de penser que dans trois jours,  je n'y remettrai plus les pieds.

Après avoir pris mon petit déjeuner,  je me rend chez Léa pour qu'on puisse passé la journée ensemble avec Max.

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Le temps passe trop vite. Si vite que je n'ai pas vue passé ces trois derniers jours. Et l'heure des au revoir est déjà là.
Je prendrai l'avion toute seule car papa et Peter y son depuis une semaine pour terminer l' aménagement de la nouvelle maison.

Je jette un regard circulaire dans ma chambre en faisant de mon mieux pour retenir les larmes. Ensuite je descend dans l' allée principal où m'attendait Claire, Maurice, Léa et Max. Mon père était en voyage comme à son habitude mais il a promis d'être a mon arrivé dans la nouvelle maison. Peter quand à lui est déjà a Londres depuis hier matin pour finaliser les deniers détails de ma scolarisation dans son ancien lycée et qui par miracle appartient à mon père. En parlant de lycée, je pense que je suis la fille la moins chanceuse sur cette terre. A Londres, ils ont déjà commencé les cours depuis environs deux semaines. Donc, en plus des cours à rattraper il faut également que je laisse en suspend mes vacances et que j'essaie de passer inaperçue. J'espère au moins que ma nouvelle garde robe m'y aidera.

Je descends des escaliers et fis un câlin à Léa et à Max et en leur promettant de revenir à Seattle pendant les congés de Noël. Nous sortons chacun nos pendentif d'amitié nous promettant rester les meilleurs amis pour toujours.

J'embrassai ensuite Maurice et Claire.

- J'espère que vous prendriez bien soin de la maison.  Elle est tout ce qu'il me reste d'elle à  part la montre,  dis-je avec nostalgie en regardant la montre sur mon poignée

- Compte sur nous.

- Merci.  On n'y va Maurice,  sinon je vais rater mon vol.

- Ok,  répond-il en prenant mes valises avec Max et en sortant de la maison.

- Au revoir, dis-je dans un dernier murmure en jetant sur la maison un dernier regard et en laissant une larme couler sur ma joue.

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Une fois à l'aeroport,  je descendis de la voiture et intima à Maurice et à Max, de rentrer à la maison que je pouvais me débrouiller seule. Après quelques minutes d'hésitation, ils finirent par me laisser seule et à rentrer à la maison.

J'avançais lentement dans le hall de l'aéroport quand soudain quelqu'un me bouscula me faisant ainsi tombé au sol et éparpillant mes bagages aux sols.

- T'aurais pas pu regarder devant toi?, m'accusa celui qui m'a bousculé.

- C'est plutôt toi qui devrait regarder où tu vas, répliquai-je en me relevant rapidement et en me tournant vers mon interlocuteur. Je fus directement happer par ces magnifiques yeux gris ensorcelants. Il était d'une beauté éblouissante. Oubliez la beauté; il était superbe. Absolument, totalement, magnifiquement sensationnel. Il devait mesurer environ 1m80.

- Moi? Ne me fais pas rire. Tu marchais tel un escargot. A quoi t'attendais tu? Que tous les voyageurs pressés suivent ton rythme? Crois moi tout le monde raterait son vol.

Malheureusement, il était déjà trop beau pour être parfait. Il est bien trop arrogant et trop sur de lui.

- Si tu le dis, dis-je en ramassant mes valises du sol. Il ne prit meme pas la peine de m'aider qu'il s'en alla.

Je pris une grande inspiration pour me calmer n'étant pas du tout d'humeur à me disputer de plus avec un inconnu.

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Mes valises étant enregistrées et mon billet et mon passeport validés,  j'étais maintenant assise dans l'avion en première classe.
Sans mentir, c'est la pire classe qui soit.
Certes, on exauce vos moindre désirs,  certes vous avez autant de place que vous voulez mais le plus souvent vous êtes seuls.  Cette classe est tellement dur d'accès que parfois elle est vide et triste. Cette salle manque de vie contrairement à une classe affaires ou une classe économique.

Bref, assis dans l'un de ses confortables canapés, les écouteurs dans les oreilles,  je me laissai emporter par la musique tentant de refouler tous les images des jours précédents qui je craignais noyeraient le peu de confiance qu'il me restait, me faisant ainsi revenir sur ma décision.

Après quelques minutes, je vis du coin de l'oeil quelqu'un entré dans la cabine.  Croyant que c'était l'hotesse,  je lui demandai après avoir enlevé une de mes écouteurs afin d'éviter de crier.

- Pourriez vous m'apporter un jus de fruits s'il vous plaît?, 

- Ai-je l'aire d'un Stewart?

Je reconnaitrai cette voix entre mille.  Je ne l'ai entendu que quelques minutes mais c'était largement suffisant pour que je grave ces timbres arrogante, douce et séductrice dans la tête.
J'en levai totalement mes écouteurs et me tournai vers l'entrée de la cabine pour y découvrir l'inconnu qui m'a bousculé,  qui ne sais pas excuser et qui ne m'a même pas aider à ramasser mes effets,  il y a quelques minutes.

- Que fait tu ici?

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Désolé pour le retard du chapitre.  J'ai de moins en moins de temps ces temps ci.
J'espère que le chapitre vous a plu. Voter et commenter.
Bisous.