Deux • Le Club

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Lundi. 60th street





Oh Kaï ! cria Brayden

~ Mon frère comment vas-tu ?
répondis-je

Il s'approcha de moi et me pris dans ses bras. La chaleur humaine, qu'est-ce que ça faisait longtemps.

Qu'est-ce que ça fait plaisir de te revoir mon frère.

~ De même.
Dis-je

On m'a dit que tu étais sortis y a pas très longtemps.

~ Oui depuis hier en faite.
rectifiai-je

Ça te dit qu'on aille voir les autres, ils sont au club.

~ Il n'a pas été fermé
par les autorités ?
demandai-je

— Si mais il à été racheté, bref une histoire compliquée il c'est passer beaucoup de choses en ton absence.

~ Tu m'étonnes.
dis-je ironiquement

Ah excuse-moi.. ajoute-il gêner
aller viens ça va être cool.

~ Je sais pas trop,
tu sais aucun d'entre eux
n'est venu me rendre visite en prison.

— Tu sais, c'est pas parce
que je ne voulais pas c'est juste que-

~ Ne t'en fais pas le coupai-je
je ne t'en veux pas à toi.
Je sais que t'es un bon gars.

— On y va ?

~ Allons y.

Après quelques longues minutes de marche, et de discussions, nous arrivions au club. Il n'y avait  personne bien évidemment, à part les danseuses et le barman.

La comme tu peux le voir,
il y a les strip-teaseuse
elle s'entraîne pour
la réouverture qui est ce soir.

Je les regardais toutes une par une, l'une d'entre elles, me tapait à l'œil, une douce nymphe à l'échine luisante, teintée de son ébène. J'avais l'impression qu'elle sortait d'une tout autre sphère, son visage d'ange semblait abattu par la tristesse.

Et elle ? dis-je

~ Non negro, elle sourit-il
c'est la protégée du patron,
personne peut s'en approché.

Qui est le patron ? demandai-je

~ Je vais te le présenter.

Nous montions les marches d'escaliers, nous nous dirigeons vers une porte qui était au fond du couloir, un couloir plongé sous les néons rouges.

Attends une seconde.
dit-il en entrant et referme la porte

Je restai planter devant la porte, je me retourne, derrière moi, une grande vitre. D'ici, je voyais les danseuse, valser sur leur barre, mais j'étais plus concentré sur celle qui avait réveillé en moi, des milliers de papillons endormis. Nos regards se croisèrent, de courte durée puis détourne ses tristes yeux.

𝑵𝒐 𝑹𝒐𝒎𝒆𝒐 𝑵𝒐 𝑱𝒖𝒍𝒊𝒆𝒕. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant