Chapitre 6

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Note : Petite information avant de commencer, il y a eu une méprise sur l'institutrice des premiers chapitres. Il ne s'agissait pas de Mlle Bustier mais de Mlle Mandeliev. Cela a d'ailleurs été corrigé (alors pas taper svp !).

Sur ce, je vous laisse et bonne lecture !

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C'était une Alya complètement hystérique qui se tenait aux côtés de Marinette. Cette dernière n'avait pu échapper à sa meilleure amie qui enchaînait à présent les questions à une vitesse folle sans jamais reprendre son souffle. Une autre, puis une autre, puis encore une autre... La bleutée croulait littéralement sous ce flot qui semblait ne jamais vouloir tarir. Les deux minutes de marche qui séparaient Marinette de son appartement se transformaient en heures, Alya n'arrivant pas à s'arrêter. Elle était au bord de l'asphyxie mais ne pouvait décemment pas se calmer.

Malgré tout, Marinette flottait sur un petit nuage. Elle repensait encore à cette heure de colle qui restait gravée dans son esprit. Les compliments d'Adrien, son sourire, sa gentillesse à son égard... Son état était tel que certaines questions ne trouvaient même pas de réponses.

- Eh oh Marinette, tu m'écoutes ou pas ? dit alors Alya, qui avait enfin fini par remarquer que son amie ne l'écoutait pas.

- Oui... Oui... lâcha Marinette, le regard perdu dans le vague.

Alya soupira en secouant la tête, les mains sur les hanches. Elle redressa la tête vers Marinette qui marchait de manière robotique, ses yeux ne fixant plus que l'horizon.

- Donc tu ne vois aucune objection pour révéler tes sentiments à Adrien demain, n'est-ce pas ? lança la rousse d'un ton sarcastique.

- Oui, bien sû... EUH NON, NON, NON ! s'écria Marinette, redescendant brusquement sur terre.

Elle regarda avec effarement celle à l'origine de cette question saugrenue qui ne trouva rien d'autre à faire qu'éclater de rire. Légèrement contrariée, la bleutée fronça les sourcils, ce qui accentua le fou rire d'Alya.

- Désolée, dit-elle entre deux ricanements. Mais, vu que visiblement Adrien avait encore "encombré" ton cerveau, je n'ai trouvé que ça pour te faire réagir.

- Mais enfin, c'est... ce n'est pas... balbutia-t-elle sans trouver d'excuse vraiment convaincante.

- T'en fais pas, va, dit Alya en enroulant son bras autour de son épaule. Ce n'est jamais que la six cent soixantième fois que tu me fais le coup.

Elle avait accompagné sa remarque d'un sublime mouvement de la main vers le ciel montrant toute l'ironie dont elle savait faire preuve.

Marinette avait croisé ses mains et regardait le sol, honteuse. Elle était au courant que sa meilleure amie ne lui faisait aucun reproche, mais elle n'aimait pas l'ignorer pour autant. Les yeux inquisiteurs d'Alya cernèrent rapidement la détresse de son amie et elle s'empressa de lui sourire chaleureusement en la poussant légèrement.

- Allons, souris un peu, un si joli minois ne devrait pas tirer cette tête.

Vu que Marinette ne réagissait pas, Alya la lâcha et se planta devant elle. La bleutée s'arrêta en relevant la tête, surprise. Elle n'eut pas le temps d'esquisser le moindre geste qu'Alya lui pinça les deux joues et les écarta.

- C'est ça que je veux voir, dit-elle en augmentant la pression qu'elle exerçait sur ses doigts. En voilà un beau sourire !

Les joues en feu, Marinette tenta d'attraper les mains de la rousse mais cette dernière refusait de la lâcher.

Leur vie. Leur combat.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant