et ça l'avait détruit.
je crois bien qu'il s'agissait de nous qu'on était tous un peu pareil poitrine brûlante souffle éffréné. parce que depuis Lotus il s'était dessiné des comètes sur les bras,
il s'était teint les cheveux en blanc quand Rose était devenue pâlequand elle a plongé dans la blancheur délicate, immortelle.
je crois bien qu'on se souvennait tous. parce qu'il était maintenant 17h, que mon nez était toujours bleu et qu'on marchait dans les rues avec le dégradé rose ciel qui s'éffacait au dessus de nous. tout ramenait à ses sourires et Lotus ça le rendait malade, blessé d'une blancheur de peine de larmes invisibles et de questions sans réponses qui voguaient dans sa fumée de nicotine. et moi je le voyais déchirant et déchiré, esseulé dans l'océan vague de ses mots. il était le mystère d'un monde au regard sombre, l'esquisse d'un artiste brisé.
Rose.
tu l'avais vue marcher sous la lune blanche la peau blanche les larmes sèches. avant tu fumais pas non Lotus mais elle t'en avait proposé une alors modestement t'avais accepté juste histoire de graver un moment magique qui te semblait iréel d'une rencontre fortuite que t'aurais voulu éternelle. tu voulais graver ta rencontre avec la fleur dans la pierre Lotus. puis tu te sentais si seul Lotus, si seul. que même l'imaculée qui paraissait à tes côtés était bien pâle, parce que tout était blanc autour de toi, et qu'en fait fumer c'était plutôt pas mal. t'avais des comètes aux allures de coton dans la tête et des dents radieuses. t'avais les yeux rieurs je t'assure Lotus, et tes mains quand elles enlaçaient les petits doigts de rose, ça faisait des étincelles dans tes mots. c'était vite devenu plus elle mais vous, c'était déjà avant qu'elle se noie dans l'horizon ma rose, dans les cotons de tes mots.puis
les ailes d'anges sont tombées une à une
comme les cris les râles et les plaintes
les regrets les coups parfois
les coups dans le vide des coeurs en émoi
VOUS LISEZ
les roses meurent le soir
Historia Cortal'étoile à pleuré rose, au coeur de tes oreilles R. et si le monde on en faisait un brasier immortel qui conssumerait tout le désespoir en nos maigres poitrines et si le monde pouvait enfin accueillir l'infiniment grand qui nous bouffe de l'intérie...