Chapitre 4 Un train destructeur

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Alice esquiva tant bien que mal les attaques des monstres. Elle était plutôt rapide mais ils étaient nombreux sur ce coup-là.

La jeune fille commença à se débarrasser des deux Ruines insidieuses mais des Vissellules la bloquèrent et la Ruine menaçante réussit à lui envoyer une grosse boule de feu dans son dos.

Le choc de l'attaque la fit s'écrouler à terre et elle se sentait très faible. Mais alors que tout semblait perdu, Alice sentit une puissante force en elle. Elle se releva et réussit à rejeter autour d'elle comme une sorte d'onde et soudain, son apparence avait changée.

Elle avait une dégaine des plus macabres. Elle était vêtue d'une robe toute blanche mais tâchée de sang, tout comme ses bras. Ses cheveux étaient raccourcis, sa peau aussi blanche qu'un revenant et ses yeux étaient sanglants qui laissèrent couler du sang sur ses joues.

Alice était entrée dans une forme d'hystérie, ce qui la rendait monstrueusement puissante. D'une rapidité phénoménale et d'une violence extrême, elle réussit à se débarrasser de tout les monstres qui lui bloquait le passage.

Une fois qu'ils étaient tous désintégrés, une grille se leva et dévoila un autre levier. Alice qui était revenue à son état normal, activa le levier. Cela fit encore accélérer les machines, ce qui affola le Lièvre de Mars.

« N'arrêtez pas ! Continuez, ou aidez-moi, je, je, je... »

La jeune fille, ravie que l'animal fou commençait à perdre ses moyens, continua de traverser les différents poids. Mais elle avait beaucoup de mal à esquiver car elle était encore blessée après son combat.

Alice arriva enfin au dernier levier où il y avait une grosse fleur violette à côte. La jeune fille y entra et la fleur guérit ses blessures. Une fois en pleine forme, elle tira le levier. Les machines s'emballèrent de trop et le lièvre hurla ;

« Non. Stop. Ça suffit, là. Argh, arrêtez-vous, bande d'imbéciles ! »

Il perdit alors complètement le contrôle des machines qui finirent par s'arrêter complètement après quelques tremblements.

« Tu crois nous arrêter. Ça c'est la meilleur ! Je me retire. Tu ne m'auras pas. Non ça jamais ! » cria le lièvre à Alice puis partit comme le Loir.

Elle se rendit vite à sa cabine et activa le levier qui libéra les jambes du Chapelier. Les membres mécaniques sautèrent dans le trou menant au vide-ordures juste en-dessous, suivi de Alice.

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Des bras mécaniques replacèrent enfin les membres du Chapelier au reste de son corps, de plus pour son grand chapeau haut-de-forme à carreaux noirs et blancs et criblé de trous. Il était enfin de nouveau entier.

« J'ai terminé, vous êtes entier, Chapelier. Bien, maintenant qu'en est-il de ce maudit train ? » demanda Alice.

Le Chapelier atterrit lourdement sur le sol. Il était vraiment immense par rapport à Alice. Elle avait la taille d'une poupée à côté de lui. Il était vêtu en plus de son chapeau, d'un haut blanc avec des ceintures, partout sur son torse et ses bras, puis d'un pantalon noir avec de grandes chaussures noires et blanches.

« Je suis un nouvel homme ! Ou un nouveau quelque chose. Je suis comme une lame neuve, comme une... scie caustique, comme la poutre aveuglante qu'on a dans l'œil ! » s'écria l'humanoïde avec des grands gestes.

« Répondez-moi, Chapelier. Je souffre. Les changements ici sont-ils cause, reflet ou effet ? Que se passe-t-il ? Quelles sont les nouvelles règles ? » demanda encore la jeune fille, voulant tellement comprendre.

Alice : Retour au Pays de la FolieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant