Allez viens, je t'emmène. Je t'emmène loin, et pour longtemps. On ira où tu veux, c'est toi qui vois. Prends ma main, et guide moi au rythme de tes envies. Je t'emmène courir pieds nus dans le sable fin, ou épais d'ailleurs, te vautrer dans l'herbe haute, poursuivre la course du soleil et même éblouir les étoiles, si tu veux. Ouais je sais, c'est bien beau tout ce que je te dis là, c'est trop beau et ça paraît trop faux, mais je t'assure que j'ai compris le prix des mots, et que ce n'est pas un jeu. Fais moi confiance, c'est tout ce que je te demande. Tout ce que je te dis, tout ce dont tu rêves, on l'accomplira ensemble. Oublie tout, mais pas moi, et surtout pas nous. Tout ira bien, je te le promets.
Je me fous de tes peurs, je leur rie même carrément au nez ! Tu sais pourquoi ? Parce qu'elles n'existent que dans ta petite tête ! Alors peu importe ce que tu penses et ce que tu t'imagines.
Dis-moi, de quoi t'as peur ? Eh, regarde moi ! Regarde moi. C'est fini. T'as saigné, je sais, mais maintenant je suis là, devant toi, et je vais cicatriser chacune de tes plaies. Embrasser chacune de tes blessures et les refermer. Te serrer contre moi et recoller les morceaux qui se décollent de ton cœur un peu bringue-ballant, faire marcher la mécanique de ton être à nouveau. Et si on osait ? Allez viens on se casse, et cette fois-ci on ne se brise pas. Allez viens on y va, on va vivre.
De toute façon, t'as pas vraiment le choix, parce que je ne partirai pas sans toi, tu vois. Je serai toujours collée à tes basques, et tu le sais, et là je sais que tu dois lâcher prise. Suis mes pas, fuis avec moi ce monde qui ne nous comprend pas. Tu verras, ce sera bien. On sera riches d'amour, on aura les poches pleines d'espérance. Des trésors que seuls ceux qui y croient peuvent trouver.
Tu dois être heureux, c'est même pas un conseil, une simple hypothèse émise au hasard, c'est un devoir, et tu as le droit au bonheur, il faut juste que quelqu'un appuie sur le bouton, enclenche l'engrenage. Je sais que tout ça est nouveau pour toi, que tu es comme un nouveau-né qui essaie de marcher. Et moi, moi je veux bien t'apprendre à te relever, te tenir les mains pour que tu gardes les pieds sur Terre. Il faut juste que tu les saisisses, mes mains. Et surtout, que tu ne les lâches plus.
VOUS LISEZ
De maux à mots
PoetryJ'ai ramassé les morceaux de mon cœur, un à un. La tâche a été rude, et longue. Je me suis coupée, plusieurs fois. Et tout ce que ces morceaux de cœur macéré me disaient, je l'ai écrit. Ici. 17:07/18 : #4 écriture.