Une tornade s'est abattue sur ma vie. Brusquement, violemment, sans prévenir. Elle a fondu sur moi et a tout détruit. C'était une de ces tornades dévastatrices qui réduisent les maisons en miettes et bien d'autres choses à la valeur inestimable sur leurs passages, une de celles qui font des dégâts monstrueux. Une de ces tornades qui font verser des larmes et brisent non seulement des fenêtres, mais des vies toutes entières. Je suis en mille morceaux, comme une maison détruite après un de ces cataclysmes.
J'aurais mieux fait de me méfier d'elle. Seulement je suis naïve, et j'ai fermé les yeux. Je me suis assise sur la route et j'ai attendu qu'elle m'emporte. Je me suis envolée avant de m'écraser au sol comme un vieil avion endommagé. Je ne suis pas morte, c'est pire que ça : je suis un cœur qui bat, une âme qui vibre dans un corps fracassé. Une tornade s'est abattue sur la pauvre personne que j'étais, et je n'ai rien fait pour l'éviter. Je l'ai laissée venir sur moi sans réagir, et maintenant il est trop tard.
Il paraît que toutes les tornades ont un nom.
Le nom de celle-ci était le tien.
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De maux à mots
PoetryJ'ai ramassé les morceaux de mon cœur, un à un. La tâche a été rude, et longue. Je me suis coupée, plusieurs fois. Et tout ce que ces morceaux de cœur macéré me disaient, je l'ai écrit. Ici. 17:07/18 : #4 écriture.