Addiction, un jour tu me tueras.

6. T'es qui toi ?

/!\ Présence de Lemon
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J'ai besoin de me sortir tous ce bordel de la tête. Il va faire nuit et j'ai besoin de me défouler avant d'aller me pieuter.
Du coup je me dirige vers un endroit qui m'as toujours aidé à me détendre. Je prends un peu de temps à me situer dans le dédale qu'est cet institut mais je finis par trouver l'aile où se situe toutes les sales de sport.

Foulant le début du couloir, une musique entraînante résonne au loin. Surprenant que quelqu'un soit debout à cette heure là... Moi je me retrouve emporté par le son comme un pantin face à une flûte ensorcelé.

Arrivé devant la source de cette mélodie, je suis planté devant une porte avec un écriteau marqué:

Salle de dance
Aucune réservation à l'avance.
Ouvert 24/7j

Un frisson de plaisirs me parcours l'échine, et sans réfléchir je rentre pour enfin pratiquer ce qui donne un sens à mon existence, la dance.

Sauf que je ne suis pas seul.

Un garçon d'à peu près mon âge est en train de se déchaîner sur les planches devant des murs couvert de miroirs.

Mon cœur semble s'envoler hors de ma poitrine et le temps se figer. Je suis totalement fasciné par le spectacle qui s'offre à moi.

Il est magnifique. Rien que physiquement, bien que plus petit que moi chaque courbe de son corps est souligné par des muscles saillant, tous bandés sous l'effort. Glissant sur la piste sans aucune retenue ses cheveux auburn goutte de sueur et lui tombe devant ses yeux fermés sous la concentration.

On dirais un mirage envoyé pour m'attirer vers les enfers, et si ça avait été vrai, j'y aurais plongé la tête la première.

Je remarque que je connais la musique et les pas de dance que ce garçon est en train de suivre.

C'est Monster de EXO, et les paroles de la musique me parle avec un force incroyable, comme si elle résonnait de vérité avec le fond de mon cœur.

Alors sans réfléchir, j'avance et me place derrière le garçon qui dance toujours les yeux fermé, et je lui emboîte le pas, calquant mes mouvements sur les siens.

Modu nal duryeowohae so I'm untouchable man (Tout le monde a peur de moi parce que je suis un homme intouchable)
Geunde ne jinsimeun wae gyeolguge nal geobu moshae (Mais pourtant à la fin tu ne pourras pas me rejeter)
Sumeoseo humchyeobodaga kkamjjak nollaji (Who ?) (Tu te cacheras et me lanceras des regards pour finir par être surprise)
Negen antinomi gateun nan ne jonjaeui ilbu (How we do ?) (Je suis ton antinomie, une partie de ton existence).

Nal geudaero badadeuryeo (Accepte-moi comme je suis)
Neoui duryeoun geokjeongeun jeobeoduryeom (Rejette au loin tes affreux soucis)
Nega gyeondilmanhan gotongeul nuryeo (Apprécie la douleur que tu peux supporter)
Deo gipi ppajyeodeureo (Succombe encore plus)

Et je succombe. Dans la dance et la musique, je coule et le monde disparaît, il ni a plus que moi et l'inconnu pulsant en rythme avec les battements de notre cœur, de notre monde.

C'est pour ça que je ne remarque pas tout de suite qu'il n'y a plus de musique. Les réflexes musculaires poussent mon corps a continuer de dancer , mais mon cerveau me dit qu'il faut que je m'arrête là tout de suite par ce que deux yeux bruns me fixent avec un amusement pétillant peins au fond.