Extrait n°7

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Voici le premier extrait écrit par Léonine Mansot  (aucune reproduction n'est autoriser si l'oeuvre et l'auteur n'apparaissent pas, je vous met quelque ligne et vous laisse découvrir la suite sur le site.


Douce nuit 

Ton regard froid et ta peau brûlante me transmettent le confus sentiment de dormir dans un rêve, compte tenu de la lumière d'une bille de tes yeux. La porte ne sourit plus en ton absence. Au contact de ta peau glabre, les cinémas borgnes retrouvent la vue et les usines mortes la vie. L'immeuble avachi qu'était mon âme s'est redressé. Le grand écran étoilé que m'alloue ton ciel de feu aux mille soleils invincibles me brûle les seules artères survivantes de ton vide. Notre liaison réveille l'arbre en sommeil dans le béton désarmé de nos cœurs. Nous laissons côtoyer les hommes titubants, ivres de vie, sur les trottoirs divagants des rues de l'amour.

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