Voici le premier extrait écrit par Romain Serrette.(aucune reproduction n'est autoriser si l'oeuvre et l'auteur n'apparaissent pas, je vous met quelque ligne et vous laisse découvrir la suite sur le site.
Untitled 8
Les rues sombres et étroites ne laissaient pas passer la chaleur du soleil qui était pourtant réputé comme invincible. Le ciel de feu n'était plus et les artères vides luttaient contre le froid. La lumière du soleil ne parvenait plus à traverser une bille. Et ma peau ne brulait plus des rayons de soleil. Comme le regard sombre et glacial qui congèle jusqu'aux entrailles, les usines mortes, béton désarmé, comme des arbres en sommeil, étaient figées dans l'air glacial d'un vendredi incertain tel des vélos figés sur une image. Le trottoir divagant entre les terrasses de café en rafales était ponctué de hauts lampadaires semblables à des échasses. Des silhouettes se dessinaient dans l'ombre, c'était l'ombre des hommes titubants. La nuit, le ciel laissait place à un grand écran étoilé, cinéma borgne à la faible lueur... Des trois quarts blondes essayaient de faire marcher un cirque idiot. Je me voyais dormir dans ce rêve, et je me précipitai vers la lampe torche pour vérifier qu'aucun monstre n'était sous mon lit et pour m'endormir sans peur. Les immeubles avachis semblaient épuisés.
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Les Heurts Propices
PoesíaC'est ouvrage n'est pas une histoire mais un recueil de poésies, cette année je suis en seconde dans un lycée de Corse, au cours de cette année notre professeur de français, qui était en contact avec un de ces proches amis qui c'est lancé dans la...