Voici le premier extrait écrit par Amale Lamchachti.(aucune reproduction n'est autoriser si l'oeuvre et l'auteur n'apparaissent pas, je vous met quelque ligne et vous laisse découvrir la suite sur le site.
Ville Fantôme
L'impression de dormir dans un rêve me guida jusqu'à la ville fantôme. Les hommes titubants circulaient, s'échappaient. Ils empruntaient des trottoirs divagants, et je les observais. À la lumière des lampadaires échasses, ils s'abandonnaient à leur détresse, à leurs malheurs et la rue s'emplissait de peaux brûlantes, qui me calcinaient à chaque bousculade. La porte qui ne souriait plus avait laissé passer les monstres sous mon lit. Ils faisaient le bruit insupportable, du silence, froid. Je m'étais enfuie de cet immeuble avachi, à pas lents, en faisant attention. Pour ne pas réveiller, la bête endormit que tu étais devenu. La pluie martelait sur les pavés, créant un son incessant, frénétique. Mon usine morte recrachait ma noirceur dans un ciel de feu. Je ne pouvais pas gérer ton incandescence, tu étais devenu soleil invincible, l'amour que tu avais vendu était expiré depuis longtemps, même un cinéma borgne l'aurait vu, même tes réductions n'y auraient rien changé. Des drapeaux blancs pendaient à leurs poches, en cas d'urgence me disais-tu. Mais je savais désormais qu'ils espéraient juste décrocher une place dans ce cirque idiot qu'ils appellent bonheur.
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Les Heurts Propices
PoésieC'est ouvrage n'est pas une histoire mais un recueil de poésies, cette année je suis en seconde dans un lycée de Corse, au cours de cette année notre professeur de français, qui était en contact avec un de ces proches amis qui c'est lancé dans la...