Chapitre 7 : Lisa

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Je met une dernière touche de rouge à lèvres et ajuste ma coiffure. Je me regarde dans le miroir et vérifie que tout est en place. C'est ce soir la soirée de Dylan et cela fait maintenant deux heure que je suis en train de me préparer. Je porte une robe rouge que j'ai emprunter à ma mère et une paire de talons pas trop hauts pour pouvoir danser durant la soirée. J'ai relevé mes cheveux en un chignon haut. En ce qui concerne mon maquillage, j'ai fait simple pour ne pas ressembler à un pot de peinture. J'ai juste mis un peu de correcteur, du mascara et du rouge à lèvres clair. Je pense que maintenant je suis prête. Je mentirais si je disais que je ne suis pas stressée à l'idée d'aller à la soirée d'un type que je connais depuis seulement quatre jours. Même si nous avons beaucoup discuté avec Dylan cette semaine par message, je reste sur mes gardes. Il est très gentil mais avec mes années de collège j'ai appris à me méfier des gens qui avaient des têtes d'ange. Ceci dit, j'ai décidé de me détendre et de passer une bonne soirée. Je regarde l'heure sur mon téléphone et il est déjà 20h30, je pars de chez moi et me dirige vers chez Emma. J'ai proposé de passer la chercher pour ne pas qu'on arrive chacune de notre côté. J'arrive devant sa maison et elle en sort, vêtue d'une robe noire magnifique. Elle est super belle. Nous nous mettons en route après nous être complimentée sur nos tenues respectives.

Nous arrivons devant une grande maison en bord de mer. Je suis impressionnée par la villa qui se trouve juste devant moi. Je n'imaginais pas qu'il habitait un palace pareil. La maison est déjà pleine et l'angoisse envahie de nouveau tout mon corps. Je décide de ne rien laisser paraître et nous nous dirigeons - moi etEmma - vers l'entrée de la maison. Lorsque nous franchissons le seuil de la porte, une forte musique parvient jusqu'à mes oreilles. J'observe la pièce qui me semble être le salon, à la recherche d'un visage familier. Je suis soulagée lorsque Dylan arrive vers nous pour nous accueillir.

- Je commençais à croire que vous ne viendriez pas.
- Eh bien si, nous sommes là.

Il nous invite à le suivre et nous allons dans la cuisine. Il nous propose un verre et nous prenons tous une bière. C'est le seul alcool que je m'autorise à boire avec la tequila. Nous retournons vers le salon où tout le monde danse et il part rejoindre ses potes pendant que nous allons nous installer sur un des canapés avec d'autres gens. J'observe ceux qui dansent et un visage attire particulièrement mon attention. Alexandre. Il est en train de se frotter à une fille. Elle est dans notre classe mais je n'ai pas encore assimilé tous les prénoms alors je ne saurais dire comment elle s'appelle. Je suis étonnée de les voir tous les deux puisque je ne les ai jamais vu ensemble auparavant. Hors à en juger la proximité qui sépare leurs deux corps, ils semblent être assez proches.

La soirée bat son plein depuis plusieurs heures maintenant et nous sommes en train de danser avec Emma. Les gens autour de nous sont tout transpirants, d'autres sont en train de danser coller serrer alors que d'autres son occupés à s'embrasser. C'est d'ailleurs le cas de Alexandre et sa copine, si je peux l'appeler comme ça. Nos regards à tous les deux n'ont pas arrêté de se croiser durant toute la soirée et ça m'a perturber, je dois l'avouer. Il semble différent de d'habitude. C'est peut-être dû à l'alcool qu'il a bu, même si je ne l'ai pas vu un verre à la main depuis que je suis là. Je décide de ne pas faire attention à lui et continue de danser. Je sens deux mains se poser sur ma taille et je me crispe. Un corps se colle au mien et la personne se déhanche derrière moi. Je me tourne pour voir de qui il s'agit et me détend lorsque je découvre Dylan. Nous dansons ensemble et à la fin de la musique, il se penche vers mon oreille :

- Je voudrais te montrer un truc, tu me suis ?

Je suis confuse mais décide de le suivre quand même.

Il me prend la main et m'entraîne dans l'escalier menant au premier étage. Il pousse une porte et allume la lumière. Il me fait rentrer et je découvre que nous sommes dans une chambre, la sienne j'imagine. Il rentre à son tour et ferme la porte derrière nous. Je reste là debout en plein milieu et il se plante devant moi. Il me caresse la joue et ce geste me donne des frissons.

- Qu'est ce que tu voulais me faire voir demandé-je en me souvenant de la raison pour laquelle nous sommes ici.

Il me sourit mais ne répond pas à ma question. A la place, il se penche vers moi et m'embrasse. Je ne réagis pas, ne sachant quoi faire. Il dépose des baisers sur ma bouche, ma joue, mon cou...Je l'arrête avant qu'il ne continue.

- Attends je...

Je n'ai pas le temps de parler qu'il m'embrasse à nouveau. Ses mains se pose sur ma taille et il les fait descendre sur mes fesses. Je commence à le repousser à nouveau.

- Arrête !

- Mais qu'est-ce que t'as ?

Son ton est dur. Je ne reconnais pas la personne avec qui je discute depuis mardi.

- Je croyais que c'était ce que tu voulais.

- Quoi ? Mais je te connais à peine.

- On s'en fous de ça, on ne fait rien de mal.

Sur ces paroles, il reprend ses baisers dans mon cou et je reste statique. Je suis comme bloquée dans une transe et n'ose plus faire un geste. Il pose sa main sur ma cuisse et la        caresse. Je commence à avoir peur et les larmes me montent aux yeux. Il faut que je le repousse, seulement j'en suis incapable. Il        continue de balader ses mains sur mon corps et relève ma robe. Au moment où sa main remonte sur ma cuisse, je trouve enfin la force        de lui dire d'arrêter, seulement il ne m'écoute pas. Il me fait basculer sur le lit et j'essaye de m'éclipser, en vain. Il me bloque les mains.

- C'est quoi ton problème ? Je pensais que        tu étais une fille facile et qu'on pourrait s'amuser.

- Une fille facile ! Mais ça va pas, pourquoi tu dis ça ?

- J'ai vu la photo qui était affichée au lycée        la semaine dernière. Tu n'avais pas l'air si coincée que ça dessus.

La photo ! Pourquoi je n'y ai pas pensé avant, évidemment que les gens ne l'on pas oubliée. Je regarde Dylan et lui demande de me laisser partir. Il ne m'écoute pas, le moins du monde et continue de poser ses mains sur chaque parcelles de mon corps. Je continue d'essayer de me débattre mais son emprise est bien trop forte. Je suis coincée ici, sur le point de me faire violée. J'essaye de crier mais personne n'entend à cause de la musique.

(In)accessibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant