Mes années de lycée 1

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Assalamou aleykoum

Le lycée (ah le lycée) a été mon premier test sur l'hypocrisie des êtres humains.
J'étais du genre bonne élève, pas première mais faisais partie des bons en quelque sorte.
En seconde, je me suis aperçue qu'il y avait des gens qui n'appréciaient pas les personnes qui s'asseyaient au premier rang, participaient en classe et parlaient bien et beaucoup le français (il faut savoir qu'au Sénégal on parle le wolof, la langue officielle est le français donc c'est la langue des études). En effet entre copines, on discutaient en wolof ou en français mais disons que notre accent ne ressemblaient pas trop à celui de certaines personnes alors nous étions devenues des pédantes. Au début ça me faisaient mal car dans mes classes antérieures, on avaient les mêmes visions. Puis après boff on s'en fichait pas mal vu que c'était genre trois quatre ou un peu plus de personnes et ces normales que tout le monde ne nous apprécie pas. Brefff.

Parallèlement je me suis faite beaucoup d'amies aussi sur tous les plans (des intellos, des populaires, bref le Sénégal c'est pas comme dans les films ados américains, tout le monde se fréquente il suffit juste d'avoir des affinités). J'étais pas très très populaire (mais beaucoup de mes copines l'était en plus de ma jumelle) mais je côtoyais le cercle lol, disons que suis du genre qui côtoie tout le monde. J'étais bien avec mes profs aussi. 

Je continuais à respecter la prière même si je le faisait pas toujours en son temps astaghfir-roullah.

Je participais aux activités de l'école mais plus en tant que spectatrice et supporter qu'actrice. Et c'est à peu près comme cela que c'était déroulé ma seconde.

Il m'était arrivée de mettre le hijab mais c'était juste un truc du foulard sur la tête car en fait c'était plutôt parce que je m'étais pas tressée et que j'avais la paresse de me coiffer les cheveux.

Mon année de première fut une année où j'avais pas beaucoup travailler. Résultat : j'ai chuté à mon second semestre.
Voilà ce qui s'est passé le premier semestre fut pas trop bouleversant mais j'avais commencé à baisser les bras.
Voilà une copine nous a proposé de devenir majorettes ( à peu près l'équivalent des cheerleaders au Sénégal) vu que c'était elle qui dirigeait et était un peu contestée. Disons que les filles n'étaient pas trop emballées car elle avait changé de batteur (de tambours) et qu'elle n'était qu'en première. 

Pour la soutenir on a accepté. Tout n'était pas négatif certes mais je me souciais plus trop de mes études, je traînais plus que d'hab entre autres cela à abouti à la chute de mes notes.

Cette année là, il m'arrivait de mettre le foulard mais c'était rien de religieux. Je portais les même fringues que d'habitude. A un  moment je voulais vraiment le mettre, non mais vraiment quoi, mais le sheytane avait eu raison de moi malheureusement.

En terminal, c'était un peu le même schéma mais je m'étais ressaisie côté études car je voulais le bac et avec mention (j'ai eu assez bien avec quelques copines ). Ce qui faisait que j'étudiais bien pour garder le cap et m'assurer le Bac. J'ai continué les majorettes aussi, à traîner avec mes copines  et mes distractions d'avant. Mais disons que j'avais trouvé le juste milieu. 


Le hijab, j'y pensais toujours mais ce n'était plus d'actualité. Je me disais que plus tard quand je serais sûre de ne plus l'enlever de la vie (genre l'excuse que l'on trouve toujours pour ne pas le mettre). 

Mon hijab, ma plus grande réussiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant