Chapitre 9

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Hier après m'être réveiller j'ai compris qu'il fallait que je le fasse. Je n'en pouvais plus et ma douleur était trop grande pour que je continue à y faire face, j'étais morte de l'intérieur, je n'aurais jamais pu surmonter les coups, je n'aurais jamais pu remonter cette pente immense. J'étais coincée dans un trou de huit mettre cinquante et la terre me tombait dessus, petit à petit m'empêchant de respirer. La seule chose que j'avais en ma porter c'était un objet me permettant de me tuer moi-même. J'avais deux possibilités, mourir enterrer ou prendre la décision de me tuer. La terre représentait tous les coups que ma mère me donnait tandis que l'objet représentait mon échappatoire. J'ai fait mon choix et je suis partis dans ma salle de bain. J'ai démarrer mon bain et j'ai fait couler l'eau. Je n'ai même pas pris le soin de me déshabiller. Je savais que cette fois ci c'était la bonne et que je ne me louperais pas et j'avais raison. J'ai regardé mes bras, mes pauvres bras plein de bleus ainsi que de cicatrices puis j'ai enfoncé cette lame qui m'avait aidé autrefois, du haut de mes poignets vers mon coude, paume vers l'extérieur faisant par la même occasion couler tout mon sang. J'avais mal mais je commençais petit à petit à aller mieux. Je recommençais l'opération pour mon autre bras. Le sang coulait à flot, je mis mes bras sous l'eau tiède de ma baignoire. Ma vision se troubla assez vite et les vertiges prit possession de moi. Je n'avais pas l'envie de me débattre et j'accueillis la faucheuse les bras ouverts. Mon heure était venue, la liberté me tendis ces bras.

Pour moi s'en était trop. Je ne pouvais plus, je n'y arrivais plus. Ce rôle joué toute ma vie, ce jeu qu'étais ma personnalité, cette personne forte, cette fille souriante, je vous mentais. Je n'ai jamais aller bien et toute mes paroles n'étaient que mensonge. Jamais et je ne dis bien jamais vous m'avez connue. Oui je n'étais pas la personne que vous avez tous côtoyés, ce n'était que mon masque. Et oui, j'en portais bien un, je ne l'ai même jamais enlevé. J'étais une menteuse, une grosse menteuse.

J'avais beaucoup de défauts mais j'avais aussi des qualités. J'aurais pu avoir un avenir mais vous avez tous fermer les yeux. J'aurais pu vivre encore un peu plus, j'aurais pu mourir à quatre-vingt-dix ans avec pour cause, la vieillesse mais non je suis morte ce soir-là. Ce soir où j'aurais fêter mes dix-huit ans mais j'ai préférée m'hotter la vie. Oui je suis plus de ce monde, je suis libre et même si mon cœur ne bat plus je ne me suis jamais senti aussi vivante qu'aujourd'hui. Libre, je le suis enfin !

Aujourd'hui vous aller tous découvrir la vérité sur moi. Vous allez tous pouvoir ouvrir les yeux sur ce que j'étais finalement. Je n'étais pas que la simple jeune que vous avez tous croisée. Je n'étais pas que la simple fille renfermer qui ne parlais presque pas. J'étais quelqu'un, quelqu'un qui ne méritais pas ce que lui monde lui a fait subir, je n'étais pas coupable des coups que je recevais et je n'aurais jamais dû en recevoir. Aujourd'hui je m'en rends compte. Il est trop tard pour moi, je n'avais plus d'issus, la mort n'était plus que ma seule option et je ne regrette pas mon choix. Cela n'a été que douloureux que quelques minutes mais ce n'était rien comparer a tout ce que j'avais vécu auparavant. Ma mère a été la cause de mon suicide, c'est elle qui m'a poussé à commettre ce geste égoïste.

Under the MaskOù les histoires vivent. Découvrez maintenant