Chapitre 30

84 3 42
                                    



 Bonjour à tous!!! Je tenais vraiment à m'excuser pour ce long retard! Mais bon avec la fac, les examens, le stage... ça faisait pas mal de boulot! Mais là je suis presque en vacances alors je vais ENFIN pouvoir me remettre à écriiiiiiire!!!! Du coup pour me faire pardonner j'ai fais un gros chapitre un peu plus long que d'habitude! Je suis déjà en train de travailler sur le suivant! 

Du coup si vous pouvez dites-moi ce que vous en pensez et s'il y a des choses dont vous ne vous vous rappelez plus... Vos commentaires et vos impressions m'aident à avancer et j'adore lire vos réactions alors n'hésiteeeeez paaaaaaaas !!!!

Et sur ce... BONNE LECTUUUURE !!!! ;) 

*

*

*

Quand Zachary ouvrit les yeux, il constata avec soulagement qu'Emilie dormait paisiblement à ses côtés. Elle ne s'était pas réveillée de la nuit, ni même quand la veille, il l'avait lavée pour effacer les tâches de sang parsemées sur son corps. Il n'arrivait pas à comprendre encore comment elle avait pu se transformer ainsi toute seule, pour qu'elle ait réussi cet exploit toute seule cela relevait du miracle. Le jeune loup sentit une bouffée de fierté le parcourir. Elle avait toutes les capacités pour devenir une grande Luna.

Emilie, elle, dormait profondément, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Cependant, elle remarqua qu'elle ne se trouvait pas totalement seule dans l'obscurité de son inconscience. Elle sentait comme une sorte de présence, cependant elle était presque sûre de ne pas être en train de rêver. Cela lui semblait beaucoup trop réaliste. Elle n'était pas non plus effrayée, cette présence qui l'enroulait de son aura semblait l'observer sans bouger. Elle n'était pas agressive, la jeune fille avait plutôt l'impression qu'une moitié d'elle-même se fixait au travers d'un miroir. Ce fut alors que, sortant de l'épaisse brume obscure, une forme se découpa, s'approchant d'elle tranquillement. Face à Emilie se trouvait une louve au pelage marron foncé la fixait calmement. Elle ne l'avait jamais vu pourtant elle avait l'étrange impression qu'une part d'elle-même, en hibernation depuis sa naissance, très loin au fin fond de sa conscience, venait de se réveiller. Elle n'eut pas peur de l'animal, une sorte de fascination s'empara d'elle et elle s'approcha lentement pour ne pas effrayer la bête. La louve fit quelques pas également jusqu'à ce que son museau entre en contact avec la main d'Emilie. Un vague de joie la parcourue, comme si l'animal lui transmettait ses émotions au travers de se simple contact. La jeune femme sentit alors que la louve serait à présent toujours là. Comme pour confirmer cette idée, l'animal s'assit face à elle et la fixa jusqu'à ce que la brume l'enroule à nouveau et qu'elle la perde de vue.

Emilie se réveilla difficilement, aveuglée par la lumière du jour qui filtrait à travers les rideaux devenus inutiles. Elle poussa un grognement de frustration d'avoir été ainsi réveillée. Cependant, le bruit qui sortir de sa gorge fut nettement plus fort et grave que ce à quoi elle s'attendait, si bien qu'elle se demanda si le grondement venait bien d'elle. Un léger rire derrière elle la fit sursauter. La jeune femme se retourna vivement pour faire face à Zachary qui la regardait avec un regard amusé.

« C'est moi qui vient de faire ça ? » Demanda-t-elle tandis que le jeune homme hochait la tête, ne se défaisant pas de son sourire.

« Ça fait deux jours que tu dors.. Tu as faim ? Il faut manger. » Déclara-t-il avant de se lever.

Posant ses mains sur son ventre, Emilie constata que ce dernier complètement creux, venait de gargouiller. Elle hocha la tête en rougissant tandis que son compagnon quittait, en riant encore, la chambre pour aller lui chercher de quoi se sustenter. En l'attendant, elle se relaissa tomber dans les oreillers moelleux, inspirant fortement l'odeur de Zachary imprégnée dessus. Tandis que la senteur s'infiltrait en elle, elle sentit comme un grondement provenir de son intérieur. Elle mis un certain temps avant de comprendre qu'il s'agissait de la louve qu'elle avait vu tantôt qui désapprouvait totalement ce qu'elle était en train de faire. Une subite nausée s'empara d'elle et elle dû se précipiter à la salle de bain attenante à la chambre pour recracher tout ce qui lui restait au fond des tripes. Comme elle n'avait rien mangé de deux jours, elle ne vomit que de la bile, mais elle se releva complètement chancelante, la gorge en feu, l'impression d'y voir double. Elle se laissa glisser contre le mur, finissant assise sur le carrelage froid, avec un sentiment intense de trahison lui vrillant l'estomac. Sans trop savoir comment ni pourquoi, les larmes lui vinrent et dégringolèrent le long de ses joues tandis qu'elle hoquetait, essayant tant bien que mal de reprendre son souffle.

WolfgangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant