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Dix années auparavant, dans un petit quartier de Séoul
« Chéri, tu promets à maman de faire attention à toi, hm ? »
L'enfant à la chevelure brune rigola joyeusement pendant que sa mère bordait soigneusement son petit lit. Il ne comprenait pas. Il ne savait pas. Comment un enfant de huit ans pouvait-il comprendre ce qu'il se passait ? Comment pouvait-il savoir que le lendemain, sa mère ne serait plus auprès de lui, à border son lit et ajuster son oreiller ?
Il ne le pouvait définitivement pas.
« Mon bisou maman ! réclama le petit en tendant les bras vers sa mère.
– Bien sûr. Elle éteignit la lampe de chevet qui éclairait faiblement la pièce et se pencha pour déposer un tendre baiser sur le front de son fils. Je t'aime Jimin. Fais de beaux rêves. »
L'enfant ferma doucement les yeux, bercé par les chuchotements de celle qu'il aimait profondément et s'endormit sous ses yeux embués de larmes. Elle quitta la pièce sans le moindre bruit, juste des sanglots étouffés par sa main tremblante.
Et elle fit face à son mari.
Il la regardait d'un œil mauvais. L'image parfaite d'un homme sans cœur. Mais il avait ses propres raisons. Au fond, il était tout aussi brisé. Mais il savait qu'elle saurait s'en remettre. Après tout, elle avait bien vécu toutes ces années sans ressentir le moindre remord pour ce qu'elle avait fait. Il fallait bien être fort pour surmonter un si gros mensonge.
« Tu lui as dit au revoir. Tu peux maintenant prendre tes sacs et sortir d'ici.
– Je n'arrive pas à croire que tu puisses me mettre à la porte de cette façon..
– Tu as du culot Min Sun-Hi.
– Pourquoi tu m'appelles comme ça ? Sa voix sonnait faux à ses oreilles. Elle savait très bien pourquoi.
– Parce que tu n'es plus une Park. Tu ne l'as jamais été en étant toujours mariée à cet homme.
– Je n'ai pas eu le choix ! Elle haussait le ton, désespérée. Essaie de te mettre à ma place ! Ses larmes coulaient, mais elles aussi, lui semblaient fausses. Tu ne vois que le mauvais côté des choses !
– Je ne vois que la stricte vérité.Tu n'es qu'une menteuse, une profiteuse. Toutes ces années passées avec toi... pensant que tu- Le père se prit la tête entre les mains et passa ses doigts sur son visage, ravagé. Je crois que tu devrais partir. Je ne peux pas rester en face de toi, je ne peux plus.
– S'il-te-plaît.. supplia Sun-Hi.
– Quoi ? Qu'est-ce que tu veux de plus encore ? Tu crois pas que tu es allée trop loin, cette fois-ci ? Tu crois pas déjà en avoir assez fait ?Lui, retenait ses larmes, se montrait dur pour tenir le coup.