Sirius n'avait pas mis les pieds hors de son appartement depuis trois jours. Il n'avait fait que boire et dormir. Grignotant parfois, avant de replonger dans un état semi comateux. Ce n'était pas inhabituel. C'était sans doute pour ça que James n'était pas venu voir comment il allait.
Il serait probablement resté comme ça jusqu'au lundi, mais le vendredi matin, un bruit infernal le sortit d'un sommeil sans rêve, provoqué par une absorption massive d'alcool.
Il émergea péniblement, et gagna la fenêtre de la chambre en titubant.
Une boule de plume, visiblement très en colère, tapait violemment du bec contre la vitre.
Sirius lui ouvrit, et lui jeta un regard mauvais.
- Je te previens Horace, si c'est une mauvaise nouvelle, je te plume avant de te tordre le cou.
Pour toute réponse, le rapace poussa un hululement furieux.
Avec un soupir résigné, Sirius arracha le parchemin et lut la lettre de Cassandra.
- Salut Sirius,
Harry et moi, on est dans l'équipe de Quidditch. La Gonagall nous a vu voler, et elle nous a pris dans l'équipe.
Harry est attrappeur, le plus jeune de tous les temps, et je suis poursuiveuse. C'est wouah. J'adore Poudlard, j'adore la Gonagall, et j'adore voler.
Mais j'aime pas Rogue, mais alors là, pas du tout. Et je crois qu'ils nous aiment pas beaucoup non plus, Harry et moi.
Voilà, salut, Cassandra.Sirius sourit. Bon, enfin une bonne nouvelle. Quand à Rogue,...
Il s'en occuperait plus tard.
Il se tourna vers son appartement et grimaça. Un peu de ménage s'imposait.
Des cartons de pizza vides, traînaient ça et là, au milieu des bouteilles vides, des papiers d'emballage de repas chinois, et des vêtements sales. Des cendriers pleins à craquer, débordaient, sur le parquet flottant.
L'appartement sentait le renfermé, la sueur, le tabac et l'alcool.
Avec un soupir résigné, il saisit sa baguette et s'échina à remettre un peu d'ordre. Il aéra les pièce, puis il se glissa sous la douche.Cassandra, Ron et Harry, discutaient du duel de sorciers, que Harry devait disputer à minuit, ce soir là.
- Faut pas compter sur Malfoy pour jouer franc jeu. Dit Ron. Je suis sûr que son mangemort de Père lui a appris des sales tours.
- S'il essaie je le pulvérise
- On ne va pulvériser personne. Dit Harry, qui commençait sérieusement à s'inquiéter. Il n'aurait peut être pas dú provoquer Malfoy.
- Même pas un peu ? Insista Cassandra.
- Non, Cassy, même pas un peu.
- Dommage, soupira t'elle.- Excusez moi, dit une voix.
Les trois sorciers relevèrent la tête, c'était Hermione Granger.
- On ne peux pas dîner en paix ? Grommela Ron.
- - Qu'est ce qu'elle veut, encore, Miss casse pieds ? Grogna Cassandra.
Hermione ne fit pas attention à eux, et s'adressa à Harry.
- J'ai entendu ce que vous disiez, avec Malfoy, il n'est pas question que vous vous promeniez la nuit dans le château. Vous avez pensé aux points que vous ferez perdre aux Gryffondor, si jamais vous êtes pris ? Et vous serez forcément pris. C'est très égoïste de votre part.
- Et ça ne te regarde vraiment pas. Ajouta Harry.
- T'as pas une quinzaine de livres à lire pour demain, histoire d'en.mettre plein la vue à nous autres, pauvres ignorants ? Dit Cassandra d'un ton sarcastique.
- Ouais, au revoir, bonne soirée, dit Ron.Harry attendait l'heure d'aller au rendez vous, allongé sur son lit, en écoutant Ron, lui donner des conseils.
- Dis, qu'est ce qu'elle voulait dire, ta cousine par pulvériser Malfoy.
Harry déglutit. Il aimait bien Ron, on pouvait même dire qu'ils étaient amis, mais pouvait il lui confier le secret de Cassandra ? Il se dit qu'il ne valait mieux pas.
- Elle plaisantait.
- Ah, parce que j'ai eu l'impression qu'il se passait des choses bizarres, quand elle était énervée.
Il y eut un court silence, Harry réfléchissait à ce qu'il allait lui dire.
- J'ai rien remarqué.
- Je me suis sûrement fait des idées.Harry se dit qu'ils allaient devoir se montrer plus prudent, dorénavant.
Allongée sur son lit, Cassandra écoutait patiemment Hermione lui expliquer, pour la centième fois, qu'elle devait empêcher Harry de quitter le dortoir.
L'heure tournait lentement. Lorsque son drap se souleva tout seul, que la tension, autour d'elle monta d'un cran, elle réalisa qu'il était temps que ça cesse.
- Stop ! Granger, tu sais vraiment pas t'arrêter, toi. Gronda t'elle. Ce qu'on fait ne te regarde pas.
- Si ça me regarde, des lors que vous ne respectez pas le règlement, et faites perdre des points à notre maison.
Cassandra donna un violent coup de poing sur sa couette, un souffle d'air fit voler les cheveux d'hermione.
Cassandra ferma les yeux, et compta jusqu'à dix. Je vais la tuer. Je vais la pulvériser, la brûler vive, la...Mais qu'est ce que je raconte. Moi ? Tout va bien. Je suis Zen, je suis calme...
- Tu m'écoutes Fletcher ?
- BLACK. JE M'APPELLE BLACK. S'écria Cassandra, au comble de l'exaspération. Une bourrasque de vent fit basculer Hermione en arrière.
Cassandra se leva d'un bond, et se rua dans la salle bain, le coeur battant à tout rompre.
- Non,non non non,non. Ça allait trop bien, elle n'allait pas tout gâcher maintenant. Contrôle toi, contrôle toi.
Allez Cassandra, tu peux le faire.
- Cassandra ? Demanda Hermione, ça va ?
Cassandra grimaça. Cette fille ne se taisait donc jamais ?
- Oui, ça va. Dit elle. Ca irait beaucoup mieux si tu me fichais la paix. Songea T'elle.
Elle s'aspergea le visage et ressortit.
- Excuse moi, dit Hermione dépitée, je voulais pas te blesser, mais quand tu es arrivée, tu t'appelais Fletcher, et maintenant, c'est Black, alors j'avoue je suis un peu perdue, mais je n'oublierais plus.
Cassandra ferma les yeux. ce qu'elle est soûlante.
- Mais au fait, tu as lu le texte sur la métamorphose des avions en papier en oiseaux ? Dit elle.
- La quoi ? Demanda Hermione, paniqué, mais..non, je l'ai pas eu ce devoir.
Elle fonça sur son bureau
Voilà, on devrait être tranquille un moment..se dit Cassandra.
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CASSANDRA FLETCHER. tome 2 J'ai Rêvé Du mot Ami
Fiksi PenggemarCassandra Fletcher sait maintenant qui sont ses parents. bien que sa mère soit toujours portée disparue, elle se rend à Poudlard, afin de commencer sa scolarité. tandis que son père l'Auror Sirius Black, recherche toujours sa mère.Mais le danger ro...