Cette voix est très sèche, mais ne paraît pas méchante.
Je me retourne, et vois une femme qui ne doit pas être beaucoup plus grande que moi, les cheveux blond tirés en arrière à l'aide d'une pince, pas une seule mèche ne dépasse. Ses grandes lunettes rondes lui donnent un air mignonne mais sérieuse.
Elle me regarde dans les yeux avec douceur, et approche sa main de mon épaule. Je ne peux pas m'empêcher de reculer, le contact humain me fait peur, et j'ai l'impression que ça a toujours fait partie de moi. Mais ce n'est qu'un ressenti, car je n'ai aucun souvenir.
Je me sens si vide, si seule. Je ne sens pas les larmes arriver, elles coulent le long de mes joues. J'arrête de respirer pour les stopper, et essuie mes joues.
Mon regard croisa à nouveau le sien, elle me sourit, ça fait beaucoup de bien.
Elle ouvre la bouche, comme si elle allait parler, se stoppe et prend une grande inspiration. Et elle se lançe:
- ne t'inquiètes pas, nous sommes là pour toi ( elle fait un geste de la main en directions des autres « blouses blanches » qui me sourient quand je les regarde ) si tu as le moindre problème tu n'as qu'à nous le dire, nous sommes ta famille maintenant !
Un sentiment de bien être me submerge, mais tout à coup me quitta pour laisser sa place à un mal de crâne atroce. Je me tord de douleur, et toutes mes forces me quittent. Je tombe à terre.

numéro 26Où les histoires vivent. Découvrez maintenant